Construction du String (Suite et fin)

La construction est achevée, ailerons entoilés et posés. Charnière en scotch 3M cristal, ne pas oublier de poncer en biais le bord d’attaque des ailerons pour le débattement vers le bas …

Pose des gaines de profondeur et de dérive : penser à ne coller les gaines qu’une fois les ajustements des commandes avec le servo en place réalisés, ceci afin de laisser la plus grande liberté à la corde à piano, c’est du 0.8 mm donc éviter tout point dur.

Les commandes des ailerons semblent « petites » mais les débattements sont largement suffisants !

Et enfin pose des stickers fournis par Silence Model qui donnent la touche finale au modèle. Vivement la pente pour valider le montage et les qualités du planeur.

Dernière remarque sur la construction, le levier de bras avant est très court, l’arrière est presque « long » comparativement, donc il faut construire le plus léger possible à l’arrière. Pour l’instant j’ai 15g de plomb qui vont sans doute être ramenés à 10g pour un centrage indiqué dans la notice. Soit 10g de plus que les 235g  indiqués sur le site. Tout ceci sera à affiner en vol bien sur.

Construction du String (Silence Model)

Voici en quelques images la construction du String, de Silence Model

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String, Silence Model

Ce petit planeur, 866mm d’envergure, est très sympathique visuellement, l’envie de pouvoir l’emmener à la pente, notamment aux Pierres Pouquelées, s’est vite manifestée.

En prévision de la fête des Pères j’ai suggéré cette petite idée cadeau à mon épouse … elle était ravie, et moi donc !!

L’emballage est parfait pour protéger le kit qui arrive dans une boite de taille réduite. Les découpes laser sont précises et le bois de balsa léger et de qualité.

 

Les adhésifs découpés sont fournis également pour donner « corps » à ce modèle, tout l’accastillage est  également présent. Il faut juste ajouter les servos, récepteur et batterie.

 

Le plan sur une feuille comprend tous les éléments, j’en ai fait une copie pour conserver l’original intact si nécessaire pour un usage futur. Le fuselage en fibre est de bonne facture.

 

Il va falloir construire léger pour rester dans un ordre de poids annoncé de 235g.

STRING IMG_3996

La construction consiste à réaliser principalement les ailes, à assembler la dérive et les stabs, poncer ceux-ci pour les mettre en forme, et entoiler le tout. Ensuite c’est du montage de commandes.

Donc on commence par les ailes, c’est simple : le longeron est constitué d’un tube de carbone sur lequel viennent se glisser les nervures. On construit sur l’extrados d’abord, les talons de nervure sont prévus pour cela. Pose du bord de fuite, ponçage ensuite pour ajuster les nervures avec celui-ci.

 

Puis coffrage arrière et avant, ainsi que le support de servo d’aile.

 

Deux demi ailes réalisées à moitié, reste l’intrados à faire, même principe : après avoir arrasé et poncé les talons des nervures, pose des coffrages.

On obtient deux ailes de moins de 40cm. Il reste à coller les nervures  d’emplanture et de saumon, puis poncer le bord d’attaque pour lui donner sa forme finale.

Et de même pour les stabs et la dérive, ponçage après collage.

Le gros œuvre étant achevé, c’est l’heure de l’entoillage. Dessus blanc, dessous damier rouge/blanc et un oralight mauve pour découvrir les nervures sur la partie non coffrée.

Un résultat sympa finalement :

 

Construction de l’Akhénaton : épilogue

Pour reprendre l’historique des premières étapes de la construction depuis le 19 décembre 2016 voici la liste des articles qui le décrive : Construction de l’Akhénaton

Ouf … le dernier billet du blog à propos de ce modèle remonte à Janvier; il s’est donc passé 6 mois sans rien faire ??? presque sur ce planeur. La construction a repris au mois de mai pour se terminer en urgence le 11 juillet à 3h du matin, veille du départ pour notre séjour annuel au Cap des Pierres Pouquelées, dans le cotentin, et pour lequel ce planeur avait été acquis initialement. Je surprendrai peu de modélistes en disant qu’on finit toujours un peu en mode urgence … en tout cas une majorité dont je fais partie :-).

Où en étions nous en début d’année, deux photos pour donner une idée : ailes et stab plus dérive finis, fuselage en version « caisse ».

Il restait donc un travail de ponçage important, le montage des commandes, l’entoilage, règlage.

En fait le ponçage du fuselage me faisait reculer, une partie importante de mise en valeur du planeur à la fin pour obtenir une belle ligne. Je vous montre donc les photos de cette étape qui s’est déroulée en plusieurs moments, à partir du mois de mai : il faut être en extérieur et prendre soin que la poussière de balsa soit évacuée, il y en a pas mal !!

 

Comme pour les étapes de ponçage précédentes il faut prendre son temps et enlever juste ce qu’il faut à chaque fois. La difficulté ici repose sur la symétrie à obtenir, et donc tracer des points de repères au stylo aide bien.

L’objectif est d’avoir une forme de fuselage épurée, fine et très en pointe. Il ne faut pas hésiter à entamer les bords du fuselage, il y a une baguette de 10 mm sur chaque angle cela laisse de la place pour bien marquer les arrondis. Voici ce qu’il faut tendre à obtenir selon moi.

Après cette étape vient celle de l’entoilage. Je ne l’ai pas détaillé en photos faute de temps, puisque celui ci a été posé dans les jours qui ont précédés la mise en vol, en mode « faut que je me grouille !! ». Mais le résultat me satisfait, avec un bémol. Compte tenu de la forme du fuselage je conseille de poser une bande d’entoilage sur le dessus et le dessous du fuselage comme pour un bon trainer bien carré. En fait je pensais pouvoir développer la surface en traitant les deux moitiés verticalement … erreur cela fait des plis. J’ai une une face, la première pas terrible, et la seconde bien mieux. Je ne vous présente que le beau coté 🙂 . Les ailes, dérive et profondeur sont entoilées à l’oralight pour mettre en valeur les découpes par transparence et le blanc nacré est de l’oracover. Même blanc utilisé sur le fuselage.

(Mise à jour) Voici le détail des attaches d’ailes sur le fuselage. Pour les premiers vols un sumple scotch a suffi à les tenir en place, j’envisage soit de poser 2 crochets retenus par un élastique dans le fuselage en perçant celui-ci sur le flancs, soit la pose d’aimants de chaque coté sur l’aile et le flanc.

Voici le planeur dans son décor lors du premier vol. La vidéo de maiden flight avec quelques règlages est en cours de réalisation.

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Quelques détails :

Le CG initial est celui recommandé à savoir 85 mm du BA, je l’ai ensuite légèrement reculé en fonction des préférences individuelles, la valeur initiale est OK.

Le poids final, entoilé, équipé  est de 1032 g. Néanmoins le centrage a requis prés de 150 g en plus de la batterie de réception soit un poids total de 1232 g, il faut donc veiller à être le plus léger possible à l’arrière mais sans fragiliser la dérive. Le poids final en vol est tout à fait correct et les qualités de vol n’en sont pas affectées.

Bonne construction.

Construction de l’Akhénaton 8 Janvier 2017

Les premières étapes de la construction depuis le 19 décembre  :

Ce week end travail sur les volets de dérives, encore du ponçage.

J’ai commencé par coller et sécuriser les tubes de clés des volets, avant et arrière. Pour l’arrière j’ai ajouté des petits renforts de bois afin que le tube soit bien positionné et immobilisé. L’empennage est « imposant » par son volume …

Mais il l’est aussi par les débattements possibles :

Parallèlement à cela j’ai apprêté le fuselage pour coller le fond de celui-ci.

Puis ponçage des volets de dérive pour obtenir le profil le plus propre possible et en deux exemplaires symétriques ….
Le premier avec un élément de comparaison.

Puis les deux ensemble, c’est pas mal je pense.

Ca fait un sacré volet de profondeur …

La vue d’ensemble monté sur le fuselage. Là ça commence à être un planeur.

Construction de l’Akhénaton 28 décembre 2016

Les premières étapes de la construction depuis le 19 décembre  :

Ligne droite finale pour les ailes : ponçage du second saumon, et du premier aileron.
Les ailes ont une forme trés elliptique et donc il faut s’appliquer à donner au saumon une forme qui ne casse pas cette silhouette et ce sera pareil pour les ailerons. Sans doute une des étapes les plus difficiles de cette construction je pense car c’est un travail minutieux. Mais c’est une bonne expérience pour d’autres maquettes à construire ensuite je pense.

Voici ce que cela donne en images donc. Sur la vue intérieur de l’aile il faut penser à poser une baguette de 1,5 mm pour fermer le bord de fuite qui servira à accueillir la charnière de l’aileron.

Après avoir suivi les mêmes étapes que pour le premier les deux saumons sont quasi identiques (il y a toujours de petites différences, les atténuer au maximum bien sur). Les deux ailerons sont prêts à subir le ponçage.

La première étape pour les ailerons consiste à prendre les mesures de la forme à donner. En hachuré ce qui doit être éiminer, je l’ai fait sur les deux extrimités avant et arrière de l’aileron, en position sur l’aile auquel il sera fixé. Ensuite rabot, rabot, rabot … puis poncette, poncette, poncette …

Avec de la patience, compter 45 mn pour arriver à ce résultat (je suis lent ??), voici l’ensemble.

Le profil de l’aileron est nettement plus avantageux qu’à l’origine pour voler

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La vue une fois remise en place l’aile sur le fuselage.

Construction de l’Akhénaton 27 décembre 2016

Les premières étapes de la construction depuis le 19 décembre  :

Séance de ponçage avec le premier saumon à mettre en forme. Je suis toujours hésitant à faire cette activité de peur de me louper bien sur.
Mais encore une fois il faut y aller doucement, évaluer chaque geste du rabot puis de la poncette.
Au final un résultat ma foi bien sous tous rapports !!

Le point de départ un saumon de 10 mm d’épaisseur, 2 planchettes de 5 mm contre collées. Je vais copieusement le dégrossir mais prudemment toujours avec le rabot.

Ensuite travail à la poncette, gros grain puis moyen et fin à la main. Voici ce que j’obtiens au bout de 25mn d’effort sur les deux faces.

Au final le saumon est bien effilé, dans l’axe de l’aile, c’était mon inquiétude de le faire de travers soit montant soit descendant.

Construction de l’Akhénaton 23 et 26 décembre 2016

Suite des épisodes (1) (2) et (3) précédents.

Sur les conseils de Franck qui m’a fait la remarque sur le forum de modelisme.com, j’ai préparé le coffrage d’extrados en faisant un collage avec une enture et non bord à bord comme sur la première demi aile. J’espère que cela n’aura pas d’incidence sur la première en rigidité …

Ensuite ponçage du faux bord d’attaque, merci la poncette de Silence Model très efficace pour cette tâche ! Et on pose les ames de renfort entre chaque nervure devant et derrière sauf entre sur les deux derniers intervalles, les longerons se touchant et étant collés … pas besoin d’alourdir inutilement.

Fin du travail sur la seconde demi aile : collage du bord de fuite, du coffrage d’intrados et du bord d’attaque.

Préparation de l’aile avant collage du bord d’attaque par un ponçage du coffrage aligné sur le faux bord d’attaque. Une fois le bord d’attaque sec je ne résiste pas à une première mise en croix, mais il y a des pions d’incidence avec des trous déjà faits dans le fuselage donc pas de prise de tête, pour voir l’allure générale de l’Akhénaton.

Fin du collage des coffrages sur la seconde demi ailes et des chapeaux de nervures et préparation pour le ponçage des BA et BF.

Préparation des outils pour le ponçage : rabots, poncette à gros grain, poncette plus fine. Il faut d’abord enlever le plus gros au rabot, des copeaux des copeaux … Il faut bien dégrossir avec le rabot, inutile de vouloir tout faire en ponçant cela fait une poussière d’enfer à éviter … donc usage au maximum du rabot.

Après avoir dégrossit au rabot usage de la poncette SilenceModel à gros grain pour finaliser la mise en forme. Ensuite les bords de fuite, même topo : d’abord le rabot

Puis le ponçage. Le résultat est satisfaisant. La règle d’or est de ne pas se précipiter, enlever ce qu’il faut mais en plusieurs fois, et surtout ne pas vouloir faire mieux pour ne pas gâcher ce qui est déjà bien …

Et voila le résultat, deux demi ailes poncées, il restera à faire les saumons de la même façon. L’un est déjà collé d’ailleurs. Et je ne résiste pas à nouveau au plaisir d’une mise en croix, ça a un peu plus d’allure avec des ailes mises en forme.

Construction de l’Akhénaton 22 décembre 2016

Suite des épisodes (1) et (2) précédents.

Mise en chantier de la seconde demi aile pendant que la première entre en ponçage … et il y en a à faire !!

Tout d’abord la seconde demi aile :
Mêmes opérations, en plus rapide cette fois ci : mise en place du longeron inférieur et positionnement plus collage des nervures. Ensuite c’est le tour du longeron supérieur, du bord de fuite et également du faux bord d’attaque dans la foulée. Et on attend que cela sèche.

Pendant ce temps il a fallu poncer les éléments de la première demi aile, à savoir bord d’attaque et bord de fuite. Assez simple pour le bord de fuite car c’est « droit » par contre il faut partir d’une épaisseur de 5mm pour arriver à 2/3mm maximum sur 10mm de large … il faut être patient, l’usage d’un rabot pour dégrossir est indispensable.

Ensuite le bord d’attaque : là c’est plus « touchy » car la mise en forme doit être précise pour donner une belle allure finale à l’aile. Ici aussi on dégrossit au rabot mais en étant prudent. Ensuite ponçage au gros grain pour désépaissir. Je procède par facettes en conservant un bord d’attaque plat dont l’épaisseur va aller en diminuant au fur et à mesure de la réalisation des facettes. Ce n’est que tout à la fin que je procède à une mise en forme du bord en lui donnant un angle assez pointu. Voici le résultat final, c’est une question de pratique, avec méthode en prenant son temps.

L’aile obtenue a un joli profil, et montée à blanc sur le fuselage toujours scotché et pas encore collé l’ensemble commence à être sympa.

Construction de l’Akhénaton 20 décembre 2016

Suite de la construction (voir article Construction de l’Akhénaton 19 décembre 2016) et bientôt fin de la première demi aile en chantier.
D’abord le coffrage de l’extrados est fini, avec la dernière partie à l’emplanture et bord de fuite.Test de montage « pour voir » sur le fuselage monté à blanc qui est scotché mais pas encore collé. On attaque ensuite la mise en forme du faux bord d’attaque sur l’intrados afin de coller aussi les coffrages, un bon rabot de précision fait l’affaire. Et voici l’intrados lui aussi coffré.

Enfin pose du bord d’attaque après une bonne séance d’ajustage des coffrages sur le faux bord d’attaque. En place et séchage bien serré.