En effet au départ de Cahors il n’y avait pas de pluie. A peine quelques gouttes éparses. J’ai longé le lot pour arriver au pont Valentré. Juste avant d’y parvenir je passe devant la gare SNCF et j’y trouve Séverine qui a, vaille que vaille, fini hier son étape avec beaucoup de volonté. Elle était super contente et allait rentrer en bla blacar. Je suis ravi qu’elle ait dépassé son appréhension du retour et pris malgré tout plaisir à finir cette séquence.





Comme d’habitude une étape se termine ou débute irrémédiablement par une vilaine côte. Hier c’était à la fin, ce matin ce sera dès le début. Les escaliers taillés dans la roche juste après le pont nous ont ramené sur le plateau quitté la veille, soit 120m de montée verticale quasiment. Avant de me lancer dans cette ascension je retrouve également Angélique, connue avec Maud lors d’un déjeuner la semaine dernière. Je l’avais revue dans un gîte et elle partait sur la version de Roquamadour. Ces rencontres de hasard me font penser à la chanson du film « Jules et Jim » :
Un magnifique escargot a croisé mon chemin et je n’ai pas résisté à lui tirer le portrait.




Nous avions convenu de nous retrouver avec Thierry sur le chemin après Cahors, il m’a attendu un peu après la pancarte du thérapeute … mais j’ai perdu du temps. Je le retrouverai plus loin. Le vent violent de samedi soir a laissé quelques traces en bord de route. Et puis les rares averses sont apparues. Rares en effet, il n’y en a eu qu’une seule … de 10h30 à 17h … ciel plombé visibilité limitée à 1000m.





J’ai rejoins Thierry à la pause de Labastide. Un bon café, Perrier citron. L’épicerie-bar-restaurant faisant Poste je me suis encore délesté de 860g : pantalon de pluie trop encombrant, guide miam-miam dodo du puy à cahors (225g) devenu inutile. Le coin était blindé de pèlerins, on a retrouvé Angélique et sommes repartis à trois pariant sur un coin providentiel pour déjeuner plus tard. Bien sûr déguisement escargot de mise !!! Le lieu en question fut une remise attenante à un gîte : débarras d’un tas de choses inutiles, mais doté d’un toit étanche !!!




Dans cette atmosphère humide on parvient à trouver de jolis éléments comme cette fleur, et on a choisi de faire les zouaves déguisés en escargots donc. A certains moments de la marche l’après midi il nous a semblé être plongés dans un film, tantôt « l’aventure c’est l’aventure » tantôt « Rambo » : chemins boueux, zigzaguant entre les mares d’eau, tête basse fixant le sol pour savoir où ne pas déposer le prochain pas, et la pluie pénétrant les vêtements mêmes étanches … bref un après midi un peu épique.




Je retiens le petit mot « le chemin est beau parce que … » personnellement ce jour là le chemin n’était pas « beau » mais nous en conserverons un sacré souvenir avec Thierry et Angélique. Peu avant Lascabanes j’ai bifurqué vers mon gîte l’étape bleue et laissé les autres larons rejoindre le leur. Une journée bien pleine, 25km presque en 6h, pas mécontent d’y être. Bon vous lirez tout cela peut être demain, ici pas de réseau du tout, même pas de edge, j’en glisserai un mot à Thierry demain … 😃.




















































































































































































































































































































































































































