C’est parti …

Départ gare de Chessy ce matin, train de 7h13 pour Lyon, puis Saint Etienne et Puy-en-Velay.

Entrée en gare de l’Inoui de 7h13

Le sac a été finalisé hier, bien rempli, juste 10kg. Encore quelques excédents, on a du mal à se défaire d’objets qui auront été inutiles dans 6 semaines…

Le TGV est à l’heure à lyon, le temps de prendre un café croissant, rien mangé en partant tôt ce matin.

Et j’enchaîne avec le 9h54 pour Saint Etienne via Givors, Rive de Gier, Saint Chamont (prononcer avec une pointe de prononciation nasale et trainante sur le « mont » de Chamont, et le « ain » de Saint en voyelle ouverte et pas fermée … on s’approche de St Etienne) et donc Saint Etienne.

25 minutes d’attente et dernier train pour la destination finale du Puy. Après la pluie à Lyon et le temps gris de Saint Étienne j’espère y trouver un temps plus ensoleillé ce que la météo semble prévoir.

Et en effet beau temps au Puy en arrivant. C’est la ville du chemin de compostelle dès l’arrivée à la gare. Le temps de trouver un coin au calme et c’est mon premier sandwich. Attention, un sandwich préparé avec amour par Véronique, jambon fromage entre deux tranches d’un pain de campagne d’un vrai boulanger … hummm.

La ville du Puy-en-Velay est logée au creux d’une petite vallée et sur un flanc de colline escarpée. La vieille ville est toute en côtes et descentes assez abruptes… un bon échauffement pour la première étape.

Au dessus de la cathédrale majestueuse domine une immense statue de la Vierge Marie à l’enfant. On peut visiter la statue et monter jusqu’à un promontoire logé dans la couronne, couvert d’une bulle transparente. On y a une vue à 360 assez impressionnante. A cette saison il n’y a personne et c’est un luxe de pouvoir y monter tranquillement sans bousculade. Je n’ose imaginer ce que cela doit être en période touristique !!!…

La construction est en acier avec de petits escaliers en colimaçon pour accéder au sommet, d’une étroitesse inouïe. La dernière échelle impose de ne pas avoir le vertige, surtout en la tenant d’une main pour faire un panoramique.

Une vue magnifique entoure ce rocher où domine la statue. Le beau temps est bienvenu, juste à point pour de belles photos.

La vue a 360 degrés du haut de la statue

La journée se termine par une réunion «  surprise » près de la cathédrale avec des pèlerins / marcheurs venus des 4 coins : montreal, Corée du Sud, Polynésie, Arcachon … une 40aine de personnes qui peut être iront a la messe des pèlerins demain à 7h. 7h!!??? 😱 … je réfléchis …

Je termine la soirée avec un bon petit repas dans un resto que je recommande « l’écu d’or » : velouté de potimarron et crumble aux pommes, pas eu le temps de prendre en photo le sauté d’agneau au curry 😂. Merci Véro d’avoir déniché cette adresse 😘.

Derniers préparatifs

Avec une semaine pluvieuse tous les jours je n’ai pas pu marcher régulièrement : juste lundi dernier avec 12,5 km en dehors des sentiers boueux. Et ce jour j’ai pu faire une balade dans Paris planifiée pour faire un tour des monuments d’Est en Ouest et retour le long de la Seine.

18,5km en 5h tranquillement, les pieds sont au mieux. Je me sens prêt d’autant qu’ayant fait 500km l’an passé je sais à quoi m’attendre, c’est moins l’inconnu…

Voici donc cette balade en images, un joli parcours qui m’a permis de voir que Paris est déjà pleine de touristes et que les préparatifs pour les JO s’activent un peu partout : champ de mars, invalides, grand et petit palais, tour Eiffel … Toutes les places et bâtiments sont magnifiés, on dirait une fourmilière en pleine activité.

Les travaux de reconstruction de Notre Dame avancent aussi à grand pas et beaucoup de personnes viennent voir, lisent les panneaux descriptifs des travaux, c’est impressionnant cette attention qui est portée. La flèche est désormais visible défaite de son échafaudage entre les tours. Le public s’assied juste pour contempler cela.

Je referai ce parcours quelques jours avant les JO je pense, tout y sera prêt et Paris s’y révèlera encore plus belle surement !

Le départ s’est fait sous un petit crachin … pas prévu par la météo … mais il n’a pas duré plus de 45mn.

Préparation Puy en Velay

Bientôt le départ pour le Puy en Velay … Il y a un an j’étais déjà sur le chemin pour ma seconde journée après une nuit d’accueil chez Katia, Jean Sébastien et leurs filles. Je marchais ce 25 mars vers l’abbaye de Vauhallan https://milcent.blog/2023/03/25/bagneux-vauhallan/.

Donc mise en jambes aujourd’hui, je profite de l’absence de pluie … ça ne saurait durer … pour entamer des marches : 16,5 km dans une boucle autour de chez moi. Tout va bien les pieds sont impeccables, la pédicure a fait une préparation nickel en début d’année et il y a quelques jours. Le genou droit «  grince » un peu mais je suis confiant pas de douleur, on va y aller progressivement.

Les premières étapes seront courtes, d’abord parce que ce sera le début et en plus ça va monter un peu plus que sur le chemin de Paris à Saintes en 2023.

Je rôde par la même occasion le blog qui est toujours actif et optimisé pour accueillir photos et texte.

Regardez attentivement les deux premières photos il y a deux biches croisées dans le champ à quelques centaines de mètres de la maison. Les champs commencent à fleurir, en avance sur 2023, tout le monde s’en rend bien compte le temps est trop «  chaud ».

Voilà pour cette journée de préparation. Je croise les doigts pour avoir des créneaux sans pluie pour les jours suivants et continuer l’échauffement. L’application Visorando est vraiment top pour planifier les balades et je prépare avec elle les étapes du Puy à St Jean Pied de Port.

Départ de Paris le 9 avril, départ du Puy le 10.

Ma suggestion musicale du jour

Meilleurs voeux pour cette nouvelle année vers Compostelle en 2024

2023 a vu le début du chemin parcouru vers St Jacques de Compostelle au cours du mois d’Avril, avec un arrêt à Saintes après 490km et 30 jours de marche. 2024 me verra de retour sur le chemin avec une envie d’un départ nouveau et pas forcément à partir de mon dernier stop. Je remettrai donc cela début Avril au départ du Puy en Velay, la reconnaissance papier est en cours avec l’aide de l’application Visorando qui est d’une efficacité redoutable je trouve.

Je souhaite à tous les lecteurs une excellente nouvelle année, qu’elle leur apporte la santé et la réalisation de leurs souhaits, ainsi que pour leurs proches et amis.

En attendant l’écriture de nouvelles pages dans ce blog et des photos des étapes à venir je vous partage celles qui ont été sélectionnées par l’Association Française des Amis de Saint Jacques de Compostelle sur instagram pour leur concours photo, et si vous aimez les miennes, ou d’autres, n’hésitez pas à « liker ».

« Le chemin est bien balisé, parfois de façon très humoristique »

« Le chemin est bien balisé, parfois de façon très humoristique »

« La combinaison de la nature et de la main de l’homme donne des résultats magnifiques parfois »

« La combinaison de la nature et de la main de l’homme donne des résultats magnifiques parfois »

« Parcourir un chemin permet de se retrouver, de retrouver la nature, d’autant plus au printemps naissant, et de prendre le temps. »

Juicq – Saintes … et pause …

Dimanche matin je quitte le logis de Blandine, qui accompagnée de Mireille m’a déposé pour repartir. Un impératif ce matin, être à Saintes pour midi, afin de pouvoir être récupéré en voiture pour aller sur Royan. Un petit contre temps que j’aménage en demandant à Blandine de me déposer au Douhet et non à Juicq, 3km plus sud. Ainsi j’aurai moins de 15km à faire en 4h … large.

Temps couvert aujourd’hui la météo annonce de la pluie, j’ai ressorti le coupe-vent rangé depuis quelques jours, mais sans la polaire car il fait déjà doux. Le sous bois après Le Douhet est très agréable, ça fleurit un peu dans tous les coins et les arbres sont désormais bien feuillus. Toujours pas de pluie, cool. Rythme de 5km/h, soutenu mais les pieds sont rodés. Je dépasse escargots et limaces plus vite qu’en début de parcours !

Malgré un ciel bien chargé il fait chaud et pas une goutte. J’arrive au nord de Saintes par le grand Golf de la ville, assez escarpé d’ailleurs. La zone est « dangereuse », non seulement il va falloir éviter les balles perdues mais aussi faire attention aux pratiquants de tir à l’arc qui sévissent semble-t-il dans la forêt alentours, le message du panneau étant très clair : pas d’éloignement hors du chemin !

Après une marche soutenue de 2h50 je suis en avance sur l’horaire, tout va bien donc. Les temps au km donne une moyenne de 5km/h, impeccable malgré le sac finalement. Je suis au RV en avance, Jacques arrive comme prévu et je serai chez mes parents pour le déjeuner, repos.

Et Pause ….

Oui ce sera pour moi la pause dans ce parcours car depuis quelques jours je commence à manquer de la motivation initiale qui ma lancé sur ce chemin. Au bout de 31 jours et 590km je ressens d’une part une fatigue physique, non pas que je ne sois pas en forme pour parcourir les 20km quotidiens, car les pieds sont en excellent état et je n’ai pas de douleur gênante une fois échauffé, mais le corps marque une lassitude qui s’accentue avec les heures de la journée. Coté moral je pense qu’être seul est pesant au bout d’un moment. A la fois ma famille me manque, Véronique surtout dans mon quotidien, et en plus je pense avoir bien discuté avec moi même, donc je ne sait plus trop quoi me dire.

Lorsque je me suis lancé dans ce périple je n’étais pas du tout sur de pouvoir faire tout ce parcours et en soi c’est une satisfaction personnelle. L’objectif de Compostelle est « haut », sans doute un peu trop pour l’instant à réaliser en une traite. La lassitude l’emporte, le plaisir est moindre ces derniers jours. Et comme ce ne doit pas être une punition, je me dis que le moment est bien choisi pour cette pause. Je vais passer quelques jours seul avec mes parents, la dernière fois que j’en ai eu l’occasion je devais être un jeune homme pas marié encore, donc un moment à saisir. Et le week end prochain sera un week end prolongé en amoureux avec Véronique, à la découverte de Bordeaux et ses environs. Pleins de projet de constructions d’avions m’attendent, de conception de pièces en impression 3D, de dessin sous Fusion360, ce ne sont pas les sujets qui vont manquer, sans compter la maison, la marche en mode « plaisir » pour de belles randonnées locales à découvrir, et la famille.

Je reprendrai certainement ce chemin au départ de Saintes, sans doute pas pour une aussi longue période, j’espère l’an prochain, la période Mars/Avril est idéale pour la météo finalement et la fréquentation, celle-ci étant en hausse constatée par tous les interlocuteurs habitués que j’ai rencontrés. Merci de vos encouragements durant ces 30 jours, pas de déception c’était un parcours superbe pour moi, et la certitude que c’est un chemin à continuer.

Saint Jean d’Angely – Juicq

J’ai quitté ce matin Michèle, que hier m’a fait une visite guidée de St Jean en voiture. La ville a un charme certain, il doit y faire bon vivre au calme. Devant la boulangerie je repère les marques dans le sol que m’a indiqué un client. Malgré la pluie de la nuit dernière le ciel commence à se dégager et laisser passer du bleu. La température est douce.

L’étape du jour est d’un petit 20km, rien de particulier si ce n’est que mon hôte doit venir me chercher à Juicq pour finir les derniers km en voiture, à partir de 16h. Donc je ne suis pas pressé. Les coq indique la direction du vent, qui est très faible aujourd’hui, il fait un peu chaud. La forêt est en fleur avec tous ces pieds d’asphodèles blancs. L’étape partant de St Jean va en théorie jusqu’à Saintes mais 35 km c’est trop, d’où une césure entre les deux.

Peu avant midi je rencontre un autre marcheur, Daniel, qui va a peu près au même endroit pour la halte du soir, nous ferons chemin ensemble, et commençons par déjeuner à Fenioux, à côté de ce qui est appelé la lanterne des morts, cette ogive construite à quelques mètres de l’église. J’ai bien essayé un pas d’coté comme escargots mais pas simple avec le sac.

Le repas pris nous repartons, mi chemin déjà. Une église dans un hameau sans maison, un arbre mort seul au milieu des champs, un cabanon fait de bric et de broc pour le repos des marcheurs : un peu la cour des miracles dedans.

Finalement je suis rendu à Juicq avec 40mn d’avance mais un arbre me sert tout de suite de salle de repos en offrant son tronc et le feuillage avec. Pendant qu’un hérisson joue du saxo et une grenouille de la flûte en haut d’une girouette, je discute quelques instants avec une abeille. Arrivé à Juicq le distance aura fait un petit 19km. Demain Saintes et halte de quelques jours à Royan.

Aulnay de Saintonge – Saint Jean d’Angely

En réponse à une demande concernant le jeu « poule ou coq » voici l’explication. Ce jeu consiste à choisir une herbe de type graminée avec des graines au bout, à saisir la tige d’une main et de l’autre entre pouce et index à récupérer les graines sur l’ongle du pouce. La forme résultante donne soit « poule », forme arrondie, soit coq, forme avec une plume en guise de queue. Bien sûr au préalable il faut demander au joueur de deviner par avance la forme : poule ou coq ? voici en images ces éléments.

Passer 10 ans ce jeu est addictif attention, voir la française des jeux…

Ce matin départ de Aulnay pour environ 23km, beau temps. C’était la première nuit en vrai dortoir plein de marcheurs, en l’occurrence 2 couples Laure et Frédéric, Céline et Martin, et Alain, ainsi que moi même. Nous avons échangé la veille sur nos expériences sur le chemin, tous ont débuté et fait une semaine pour se tester, j’avais l’impression d’être passé « pro ». Ce n’est que ma première expérience pourtant.

Nous sommes bien sur le chemin de compostelle, les petits personnages accrochés au coin des murs, en fer forgé, nous le rappellent. Un moment j’ai cru « rue de la brie » être rendu à la maison … non. Il fait déjà chaud ce matin, ravitaillement pour Alain, et une photo de groupe car nos allures varient eu nous allons être séparés.

Très petits villages sur le chemin, et petites églises donc. Celle de Paillé d’abord. Paillé et ses noms de rue bizarre « pas d’homme » ou déjà vus « Saint Martin ». Magnifique château privé de Vervant et ses 45 hectares de proprieté … Le puit à Vervant est clos mais il rappelle le bon vieux temps.

Pause déjeuner et sieste à l’ombre, puis chasse photo aux hirondelles qui filent au dessus du champ de blé juste à côté. J’ai fini par en avoir une ou deux sur le vif. Alain lui a continué sa route vers St Jean.

Courcelles dernier village avant St Jean d’Angely, petite église aussi, à côté les oies surveillent le chien qui fait la sieste : y a plus de conscience professionnelle ma bonne dame !!! Et je retrouve plus loin Céline et Martin aussi en pause.

Je les laisse se réveiller et je finis les quelques kilomètres vers la destination. J’ai retrouvé Poly dont on avait perdu la trace depuis des années … et en laissant un tracteur faire des arabesques dans le sol j’aperçois enfin St Jean. 23km, 5h14 tout va bien !

Correction semaine 4 terminée ce soir : Villefollet – Aulnay de Saintonge

Dans ma hâte de finir la journée et le blog hier soir j’ai anticipé d’une journée la fin de cette semaine 4. A vrai dire je déconnecte parfois des jours de la semaine et du mois … on est le 19 ? Le 20 ? Le 21 … Donc ce matin départ 8h45 pour une petite était de 17km, Laure et Eric, deux randonneurs qui font une semaine d’essai avec sac à dos, partent également. Toujours du soleil, temps doux, tenue tee-shirt d’emblée. Le gîte est une ancienne ferme réaménagée en maison et gîte, Adeline et Frédéric sont des parisiens venus il y a une dizaine d’années s’installer ici. Je démarre la journée rapidement car aucun village sur le chemin et en tout et pour tout j’ai une pomme et des amandes et raisins secs, et 1,5l d’eau. Donc rue du grand pas je fais des grands pas. Un peu plus loin je me demande comment les WC sont utilisés … et si même il ne reste pas quelqu’un dedans peut être ??? La journée sera à l’image de mon ombre sur cette route : je ne verrai personne ou presque.

Du coup mon objectif est d’arriver avant la fermeture de la boulangerie à Aulnay, 13h ou 13h30. Les paysages sont assez immuables de part et d’autre du chemin des champs de colza ou de blé à l’infini, et quelques copains gastéropodes avec qui je bave 2-3 minutes histoire de se changer les idées.

Changement de département, bienvenue en Charente maritime. Ils ont les moyens avec de superbes bornes d’orientation en béton clair. Le paysage n’incite pas à une halte paresseuse, et à 11h30 j’ai couvert 12km, encore 15mn et pause pomme, repos 20mn et c’est reparti. Juste après je traverse un hameau « villedieu » avec une belle petite église. Selon la borne il reste 7km en fait ce sera 6 à peine, et confirmation que je suis toujours sur ce chemin de compostelle, le marquage est impeccable. Il faut être au téléphone avec Seb pour louper un changement de direction, n’est-ce pas Seb ? 😜 J’ai essayé d’apprendre à parler mouton en passant près du panneau de traduction, offert par Google Translate … mais je reste incompris de ces bêtes 😔.

Le long du chemin je cueille un brin d’herbe pour faire « poule ou coq », vous connaissez ? Dites moi dans les commentaires … et c’est poule qui sort, j’ai gagné j’avais dit poule 😇. 13h15, arrivée à Aulnay, direction la boulangerie, pas fermée. Un sandwich rosette cornichon change de mon menu habituel. La halte Jacquaire tenue par Eliette est impeccable, pour 6 personnes en mode dortoir. Nous sommes 4, Laure et Eric ont parcouru les 5 derniers km en voiture, Eric étant perclus d’ampoules. Et Alain qui arrive du GR36, lui aussi en première semaine de test. Les 17km ont été faits en moins de 4h, 13mn au km, le rythme est bien pour cette distance. Et du coup je peux déguster mon flan au goûter en rédigeant le début de ce blog.

4eme semaine déjà ! : Saint Léger de la Martinière – Villefollet

Parti depuis 4 semaines et aujourd’hui j’ai effacé les +500km : je m’épate … je m’épate. Ce chemin était un challenge pour l’instant je le relève et cela me rend heureux. Donc ce matin petit départ tranquille de chez Mireille avec une part du gâteau au chocolat de la veille … ça va être impeccable pour l’en-cas de milieu de matinée. Je pars un peu plus tard car ce soir il me faut arriver à partir de 17h, pas avant. En partant j’ai pris en photo son escalier intérieur qui est décoré de mots résonnant bien avec les rencontres depuis un mois. Finalement j’ai décidé que le milieu de matinée se situerait peu après le départ et le gâteau est dégusté sans plus de tergiversation. Je tombe alors sur une cacophonie de grenouilles dans une mare … la saison des amours est ouverte chez les grenouilles !!! Je vous laisse juge.

Ça coasse tant que ça peut !!

Puis passage dans un arboretum à l’entrée de Melle, plein d’arbres en fleurs, et un toit complet sous l’un deux !

Ce matin je flemmarde un peu, arrivée à 17h oblige je vous rappelle, et donc café expresso double au café du boulevard de Melle. Café qui doit aussi faire musique live certains soirs, un trompettiste étant resté accroché au plafond … 😂😂. La grand’ rue n’a de grande que le nom, et toujours de très belles demeures où le chat se prélasse au soleil, c’est vrai qu’il fait très doux et pas un souffle de vent. La boîte aux lettres de Mr Lemaire ou le maire ??? Quant a l’accueil bienveillant de la porte à côté je me méfierais un peu pour rentrer : attention au chien, maison protégée … be careful.

L’église de Melle est aussi belle de l’extérieur qu’à l’intérieur. Avec un autel moderne refait par un désigner dans un bloc de marbre, qui contraste avec les pierres anciennes.

Une fois passé le petit ruisseau devant l’église je quitte Melle et me retrouve en campagne jusqu’à mon arrivée pratiquement. Un nouveau ruisseau avec un petit abri est l’endroit idéal pour la pause sandwich, au menu ce sera poulet et crudités exceptionnellement. Avec un brownies en guise de dessert … hummm. Il faut ce qu’il faut.

Je repars ragaillardi et prêt pour une bonne sieste, pas d’urgence je dois arriver après 17h …. Le site idéal est vite trouvé, dans une prairie ouverte, à l’ombre mais vue sur le soleil, herbes hautes et sac en guise d’oreiller. 40mn à ne rien faire si ce n’est écouter la nature

Dans la série il y a des noms pas facile à porter, j’ai trouvé celui ci d’un lieu dit « Etrochon » : mais qui est allé pêcher ce nom ??? Et pourquoi ??? A étudier … Ensuite j’ai trouvé la rue des Ecureuils, Julien j’ai trouvé ton refuge !! 🤣🤣. Avec ce grand soleil et si peu de vent les éoliennes sont de grands oiseaux immobiles dans la plaine. Pendant qu’un agriculteur trace des sillons immenses et bien parallèles en plantant des graines dans ce champ très grand. Petite fleur bleue perdue (une véronique filiforme « veronica filiformis » https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Véronique_filiforme) au sol et grand arbre penché sur le chemin concluent cette série botanique du jour.

Je rentre dans Villefollet, petit bourg de 200 habitants, avec sa petite petite église. La rue du logis n’est pas la mienne pour ce soir, ce sera la grande rue. Le porte de mon hôte de ce jour est agrémenté d’une coquille St Jacques moulées dans le seuil : un accueil idéal chez Adeline et Frédéric, à l’issue des 21km. Je suis arrivé à 16h53, en avance, mais à ma décharge j’ai réalisé le km 20 en 11 mn et 23s soit plus de 5km/h : j’ai filé malgré le sac, je suis en forme c’est bien !

La recommandation musicale de ce soir : Feu! Chatterton « monde nouveau »

Petite journée, coup de mou : Courgé – Melle

Au départ de cette nouvelle journée je me disais que ce serait une petite étape de 21km, donc cool au regard des 27 de la veille. Et en fait au fur et à mesure j’ai eu un coup de mou progressif. Sans doute le résultat de l’effort de la veille. Je quitte Esther et Jean-Louis, et parcours les premiers hectomètres avec le papa de Esther passé dire bonjour, et qui est sur le même chemin. Rapidement il me souhaite bon courage et je file sur la route ensoleillée. Il y a du vent, un peu de fraîcheur.

Le rythme est bon durant la matinée, je me surprend dans un miroir d’un virage pour les voitures. Petit ruisseau , belle demeure ponctuent une langueur qui monte progressivement. Je suis un moment sur un chemin nommé justement «chemin de St Jacques » : tout est ok !! Je prends en photo ce superbe pin peu avant de capter ce message de brassens gravé sur un panneau et qui tombe juste à pic.

A l’entrée de Sepvret un mouton me rappelle que l’heure du déjeuner sonne, pas de boulangerie, mais j’ai un morceau de pain pour accompagner un reste de saucisson, et de bons fruits. Je repars rapidement mais une envie de sieste me prends, je traîne des pieds. Je longe un grand champ semé de lupins, je ne savais pas que cette fleur était cultivée ainsi.

Finalement l’envie de la sieste est plus forte, je m’arrête pour 20mn après avoir lu ce panneau qui égrène les mots suggérés sur le chemin : j’y ajouterai bien « sieste » donc !! Finalement j’arrive à Melle, un peu en trainant les pieds, devant une église du XIeme dont la façade me fait penser que Clint Eastwood va sortir de derrière à cheval … allez demain c’est mercredi milieu de semaine, finalement hâte d’être à Saintes aussi dimanche prochain. Hypothèse pour ce coup de mou : pas de pause café dans la matinée, où absence de dessert au déjeuner … allez savoir ??