Enfin grand beau temps : Baule – Mer

Et non nous ne sommes pas parti de La Baule pour aller à la mer, mais de Baule (45130) pour aller à Mer (41500) en passant par Beaugency toujours le long de la Loire, mais rive droite cette fois ci. Réveil assez tôt car notre hôte avait une contrainte donc nous prenons le chemin dès 8h30. Le lever de soleil sans un nuage avec la vue de la maison de Claire plein Est sur la Loire est superbe ! La météo prévoit une belle journée, fraîche au petit matin, mais pour moi enfin du beau soleil lors de cette 12eme journée de marche, 221km parcouru ce soir.

Le départ est frais en effet, petite rosée et même gelée matinale, que de belles images !

Nous sommes rapidement à Beaugency, jolie bourgade ancrée juste au bord du fleuve. L’occasion de visiter un peu la ville pour un petit café matinal. Ah ces cafés … un vrai plaisir à chaque fois. Il faudrait que je raconte chacune des expériences dans ces cafés que j’ai déjà visités, mais trop long sûrement. Sandwiches pour le dej et quelques fruits nous voici repartis.

Le chemin nous conduit tout près du fleuve et le nom du sentier est inspirant « sentier du trou au pingouin ». Nous y allons confiant, je suis le pingouin … c’est un cul de sac 😂 demi tour et on reprends la levée

Le ciel est toujours aussi bleu, il fait bien chaud avec un léger vent NE qui nous pousse un peu. Nous effaçons la centrale nucléaire de St Laurent des Eaux, Sebastien n’est pas fluorescent … c’est ok.

Première hirondelle de l’année, le printemps est vraiment là, les feuillages des arbres ne vont pas tarder à se déployer totalement. J’ai hâte. Une bonne étape de 26km, conduite à un rythme raisonnable, en pleine forme et vraiment heureux d’y être.

Sébastien n’en n’a pas assez, il propose d’accompagner Jean qui nous accueille avec Marie-Ange, pour l’aider à tondre le gazon déjà haut. Marie Ange nous a préparé un repas délicieux que nous prenons Seb et moi alors que Marie Ange est partie suivre son cours de gym de 19h à 21h et que Jean participe à la réunion des adjoints à la mairie de Mer. Quelle bienveillance celle des hôtes en gite Donativo sur le chemin !! Je n’en reviens pas encore.

La Loire … enfin ! St Hilaire – Baule

Mais d’abord un ami qui m’a rejoint, Sébastien, venu pour quelques jours de Orléans à Amboise. Pendant 5 jours je vais parler à un humain et non plus à mon seul bâton de marche 😃.

Nous avons récupéré Seb à la gare des Aubrais en 204 de collection de Jean Jacques. Puis départ de Saint Hilaire. Un grand merci a Maryvonne et Jean Jacques pour leur accueil et leur gentillesse sans égale. Jean Jacques nous a accompagné jusque la pointe où le Loiret rejoint la Loire. Et nous avons continué sur la rive gauche via un chemin qui longe celle ci.

Le fleuve est très calme et semble se dérouler lentement à côté de nous mais il parait qu’il ne faut pas s’y fier des tourbillons s’y forment rendant la baignade bien déconseillée. Notre étape doit nous conduire à Meung sur Loire par la rive gauche puis nous traverserons le pont pour passer sur la rive droite et direction Baule. Meung sur Loire est traversé de petits cours d’eau, les mauves, qui serpentent entre les rues. Très pittoresque et à visiter.

Nous déjeunons d’un classique sandwich thon crudités agrémenté plus tard d’un non moins classique aussi flan , après avoir croisé une nouvelle borne indiquant 1584km … on avance !

A l’approche de Baule, belle commune de 2000 habitants, nous croisons une classe d’enfants en sortie découverte culturelle que nous reverrons un peu plus tard en l’église de Baule. Une table d’hôte mérite que l’on s’y arrête pour qui est encore un amateur des tontons flingueurs ! (Laurent tu as ici un lieu de pèlerinage …) . Et nous enchaînons par une rue aussi spéciale que les bègues (je m’excuse après d’eux) nomment la rue Pouet Pouet … Bon c’est faible mais ça me fait bien rire😂🤣

Et puis nous arrivons aux abords de cette église de Baule ou après quelques minutes de repos au soleil nous retrouvons la classe d’enfants s’engouffrant dans celle-ci. Nous les suivons et avons le privilège de suivre avec eux une classe de découverte musicale avec l’interprétation de morceaux de musique du monde (arabie, inde, Japon, argentine, chili) par une flûte traversiere et un marimba. Interprétation notamment de « libertango » pour l’argentine.

Musique pour les enfants a Baule

Et cette belle journée qui se finit sous le soleil nous voit arriver chez Claire au gîte des Larris de Garenne, après un peu plus de 4h de marche et 17km, un train de sénateur …

C’est dimanche à Saint Hilaire

Ce matin je laisse mon co locataire burkinabé Dadi Christian à Saran pour rejoindre le chemin d’Orléans direction Saint Hilaire chez les amis aéromodélistes, enfin c’est Jean-Jacques qui l’est. Comme c’est dimanche un bon pain au chocolat et c’est la fête !!

Ensuite passage au centre de la ville d’Orléans, un petit bonjour à Jeanne d’Arc et direction les bords de Loire sous un ciel un peu chargé mais enfin sans vent ni pluie, juste quelques degrés en moins.

A l’approche du pont de l’Europe qui va me porter vers l’autre rive, côté gauche du fleuve, je trouve cette borne vers compostelle. 1600 km encore alors que j’en suis à 190 km environ. C’est à la fois peu parcouru au regard du total mais tellement satisfaisant au bout d’une semaine que j’ai réalisée avec succès et deux étapes difficiles mardi et vendredi. Donc très satisfait et d’attaque pour la suite.

Après le pont de l’Europe à droite pour longer la rive gauche et direction Saint Hilaire. En passant devant cette maison sur pilotis je me prends en photo dans le reflet des vitres … si si regardez bien ! Et je rappelle à ceux qui ne le savent pas « on ne devrait jamais quitter Montauban » : de qui est ce ? Réponse dans les commentaires …

Les derniers hectomètres traversent un parc où les chasses aux œufs de Pâques ont déjà commencé, puis ce sont les berges bucoliques de la Loire.

Je suis reçu par Maryvonne et Jean-Jacques autour d’un repas délicieux et amical avec Cyril et Nathalie. Jean-Jacques partage sa coquille de Saint Jacques mais pas faite du même esprit que celle accrochée à mon sac 😂. Un après midi très convivial et reposant pour attaquer ensuite de belles balades sous le soleil vers Tours.

Transition vers Orléans : St Lyé – Saran

Aujourd’hui petite journée … enfin petite de 21km tout de même et surtout en 4h24, soit un peu moins de 5km/h : un très bon rythme ! Cela fait une semaine que je suis parti, j’étais équipé pour les pieds en « pneus » tendre (les motards comprendront) et depuis je suis passé en pneus médium avec une bien meilleure tenue sur la distance.

Départ ce matin de chez Chantal mon hôte en gîte « donativo » (on donne ce que l’on veut en fonction de ses moyens). Après celle de son intérieur accueillant Chantal de ses 75 ans m’a fait la visite de l’église de St Lyé, qui porte le nom d’un ermitte qui a souvent été invoqué pour des cas de guérisons. Chantal accueille des pèlerins depuis 1982. Le soir dîner d’une Truite délicieuse avant une nuit de repos. Le lendemain matin après avoir changé l’ampoule de la cave défectueuse départ pour Saran.

Je craignais des coups de vent et de pluie, qui n’avaient pas manqué la nuit précédente. Et finalement le temps a été clément. Pas de pluie, un vent peu sensible car j’ai traversé la forêt d’Orléans sur de longues allées parfois sablonneuses ce qui allait très bien pour marcher sans effort.

A l’issue de la pause sandwich (il va falloir que je change du jambon-emmental que je prends trop souvent…) j’ai finis de parcourir la forêt pour déboucher sur Fleury-les-Aubray puis Saran. Je n’ai pas pris de voie de chemin de fer cette fois ci, leçon retenue.

Demain c’est Dimanche, petite étape de 12km pour traverser la ville d’Orléans, et rejoindre des amis aéromodélistes à Saint Hilaire Saint Mesmin.

Du vent … du VENT … DU VEENNT … Bazoches – St Lyé

Oui alors dire qu’il y a eu du vent aujourd’hui n’étonnera personne, chacun s’en est rendu compte. Mais marcher 17k et demi, je tiens aux 500m aussi, sous des trombes d’eau et avec un vent de 50 à 60km/h c’est autre chose. D’ailleurs dès le départ c’était mal engagé : les 400 premiers mètres dans un chemin boueux m’ont vite fait comprendre que les 30km de mardi dernier ce n’était rien ! Les chaussures se sont transformées en paquet de terre de 2kg chacune et mon équilibre ne tenait qu’à la grâce du planter de batons que je faisais un coup à droite un coup à gauche.

Du coup à la première occasion j’ai bifurqué et pris une voie bitumée, consulté ma carte (Visorando appli excellente je recommande !) et opté pour la D97 plus directe et sans boue. Par chance le bas côté y est large et pratiquable j’ai donc retenu cette option. Ce qui ne m’a pas empêché de continuer à prendre de bonnes saucées entre deux éclaircies ou l’inverse je ne sais plus très bien.

Après un arrêt rapide pour le casse croûte j’avais hâte d’en terminer.

Arrivé à bon port en 4h pour 17km. Visite de l’église en arrivant et repos.

Que de vent : Autruy sur Juine – Bazoches-les-Gallerandes

Au départ de Autruy ce matin je quitte l’hôtel du Cygne tenu par Sabine et Patrice, qui m’ont joliment accueilli, il y a un vent à décorner des bœufs. Et j’entame la traversée de la Beauce, autant que ça va être aussi lisse que la tête de Laurent (il se reconnaîtra 😂). Et en effet le vent souffle, il dessèche, stick à lèvres obligatoire.

Ceci dit les nuages et le ciel bleu offrent des couleurs superbes sur ces champs en début de pousse, quel que soit le coté où l’on regarde

La progression est fatigante j’ai l’impression de faire du bateau. Quelques gouttes de pluie me font enfiler la cape par précaution. Non je ne suis pas en gestation de quelque chose, c’est le vent qui gonfle le cape !! On m’a aussi dit de cesser de manger des carambards en marchant mais ce n’est pas le cas !! Par moment le chemin « disparaît » dans un champ, peut être a-t-il été labouré … du coup je marche dans les traces de routes du tracteur.

Je croise un lieu dit entre les deux villages de mon etape, grosse ferme, petite église et la marque du chemin de compostelle sur celle ci.

Pour vous donner une petite idée de la marche avec ce vent de face permanent :

C’est reparti après une petite pause, cheveux aux vent toujours, et mon appli qui ne repère pas mon point gps lorsqu’elle m’annonce que je m’éloigne du chemin alors que je suis pile dessus.

Arrivé à Bazoches je suis accueilli par Annie qui me fait visiter les lieux, alors je vous partage aussi la visite.

Bazoches-les-Gallerandes

Demain nouvelle étape avec une distance plus conforme au chemin, 19km, et approche d’Orléans que je rejoindrai dimanche. Là où a débuté ma carrière chez IBM … c’était il y a un certain temps déjà.

Saclas – Autruy sur Juine, petite journée

Après un gros effort hier il fallait récupérer donc petit parcours ce jour. Après avoir fait le tour du jardin de mes hôtes qui est magnifique j’ai repris la route confiant.

Un petit 15km va me permettre de réchauffer les muscles des pieds progressivement sans impératifs de délai pour arriver. En quittant Saclas j’entre dans le Mérévillois, donc autour de Méréville c’est bien on suit dans le fond …, et je découvre des étendues de bâches blanches qui couvrent des plans d’eau plein de cresson. Ce sont des cressonnières, une culture très locale permise par la présence de nombreuses sources d’eau naturelles qui alimentent les bassins de cresson, et ensuite sont rejetées dans le Juine qui coule au fond de ce vallon. Cette culture y est pratiquée depuis 1894 et Méréville est responsable de 10% de la production française de cresson. Vous y penserez en mangeant la prochaine soupe de cresson et vous pourrez vous rendre à la foire au cresson du 8 au 10 avril le week end de Pâques, sauf autre priorité …😀

En laissant les cressonnières derrière moi la balade est devenue très bucolique, fleurs, ruisseau, papillon … pause pique nique et petite flânerie.

Dernière ligne droite avant l’arrivée à Autruy sur Juine. Je repère un panneau qui interpelle : La Porte … je cherche et juste en face en effet il y a une porte … massive, dite « la porte martel ». C’est de là qu’est venue l’expression connue « charles … la porte !! » lancée par sa mère à Charles Martel vers 700 quand il avait une douzaine d’années. Mais je digresse, c’est de la petite histoire 😂😂. Et j’arrive enfin à Autruy après c’est petite balade au sec et presque au chaud avec 14 degrés.

I did it !! Saint Sulpice – Saclas : 30 km …

Ce matin petite angoisse au départ car la journée va être longue, 30km à parcourir j’espère que ce n’est pas un test trop tôt dans ma progression … on verra bien. Le départ se fait sous un ciel gris avec un soleil qui tarde à se faire voir. En marchant j’adore prendre en photo les images parfois hétéroclites comme ce nom de lieu-dit. Une autre à venir en fin de journée d’ailleurs.

Le soleil finit par poindre le bout d’un rayon mais toute la journée restera grise et sans pluie sauf 3 gouttes dans la dernière demi heure. Au bout de 2h45 j’ai parcouru 1/3 de la distance c’est dans le tempo mais je dirais qu’à ce rythme je vais souffrir des pieds au bout de 20km : ni ampoule ou autre frottement sur la peau, douleurs internes que j’estompe le soir après moult massages. Ma route croise celle d’un autre marcheur aperçu au loin. Il me rattrapera quelques km plus loin et la discussion s’engage. Il se prépare pour un Porto-St Jacques, 270km, en groupe avec des amis d’ici 2 semaines. Il a fait la voie du Puy l’an passé nous avons pu partager ses expériences et recommandations. Au bout de 3 à 4km nos routes se séparent il tourne autour de son village.

Je croise des voies rapides, ou l’on me fait comprendre que je suis lent … je suis toujours les marques de coquilles où qu’elles soient et le balisage est bien fait. A l’approche du repas vers midi trente j’ai effectué 16km, mi parcours dans Etampes. Le ciel est toujours aussi bas en reprenant le chemin, à 14h30 je suis aux 2/3 la carte fait plaisir à voir. Sur ce en pleine plaine un hélico militaire fait un passage bas à la « Apocalypse now » , il est à moins de 30m du sol … ils m’ont sûrement repéré de loin sur cette plaine rase avec mes couleurs de caméléon !!

Sur le chemin on trouve parfois des bouts de monuments en ruine, pas entretenu dont on se demande ce qu’ils représentent. A l’approche de ma destination, 5km tout de même soit plus d’une heure, je croise une voie de chemin de fer hors d’usage qui est en fait un vélo rail, pas encore ouvert aux touristes. Je me prend au jeu de faire comme dans le film « stand by me » les gamins marchant sur une voie. Et cela me rappelle la musique de ce film mais interprétée de façon « collective » comme un lien invisible qui rapproche des personnes de lieux distants. Je l’avais entendu il y a un peu moins de 15 ans lorsque je traitais de collaboration au boulot, et cela avait eu une résonance sur ce que l’on peut faire à plusieurs sans se connaître avec bienveillance. Ce que j’appelais à l’époque les réseaux sociaux, bien éloigné depuis de ce que l’on connaît actuellement. Voici le lien prenez le temps d’écouter :

Bon marcher sur la voie ferrée c’est drôle au début mais sur la distance c’est nul !! Ballast, traverses trop proches ou éloignées … bref ces derniers km ont été « physiques ». Promis je ne recommencerai plus !

Arrivé à Saclas, d’autres ont eu plus de mal semble t il, et je pense que c’est le patelin qui a inspiré « les bidochons » au vu des rues portant ce patronyme. Finalement les 30km sont couverts en 7h23, soit une moyenne de 4.1km/h : top mais je vais éviter de recommencer tout de suite … et le gîte m’attend avec un réconfort bien mérité prélevé à la boulangerie en arrivant.

De Longpont à Saint Sulpice de Favieres

Je quitte la maison paroissiale attenant à l’église de Longpont sous un ciel mitigé dira- t-on, et direction Saint-Michel-sur-Orge, que je vais longer pendant quelques kilomètres. À vrai dire, c’est un retour aux sources puisque j’y ai habité les premières années de mon enfance jusqu’à l’âge de 7 ou 8 ans. En voyant le panneau, Paris, j’ai le sentiment d’être pourtant beaucoup plus loin que 22 km, puisque ça fait trois jours que je marche.

La balade, le long de l’Orge est vraiment magnifique et de plus, le soleil s’est enfin dévoilé. De chaque côté des berges de l’Orge, on trouve des étangs qui regorgent d’oiseau d’eau : poules d’eau, oies, cygnes. Sans compter tous les petits oiseaux des bois.

J’ai trouvé une application qui s’appelle BirdNET qui permet d’identifier les oiseaux par leur chant et j’avoue que la multitude de ce que j’ai trouvé est assez impressionnante. Et leurs noms aussi surprenants : le pouillot véloce !! Le troglodyte mignon et la sitelle torchepot … !!!

Après un déjeuner dans le parc de St Germain les Arpajon je me suis attaqué à la traversée d’Arpajon, pas top et en plus les bus ne vont pas à Compostelle … 😃

Au sortir de la ville j’ai retrouvé la campagne et un beau soleil de nouveau

Les forêts commencent a changer, sol sablonneux donc des résineux plutôt que des feuillus et encore des oiseaux nouveaux dans ma collections de sons. Je n’ai pas vu de vipères … elles m’auront repéré à coup sûr !

Après une étape de 20km à nouveau c’est l’heure de la récupération à la communauté du chemin neuf. Demain sera une étape un peu longue, pas trop j’espère, je verrai bien … un bon repas ce soir, attention il y a un intrus dans la photo … 😂

Vauhallan – Longpont

Après un superbe accueil à l’abbaye de Vauhallan, ce matin, c’est un petit peu plus d’incertitudes, car la durée va être un peu plus longue avec 20 km à parcourir. Donc le sourire n’est pas présent sur la photo, mais la motivation est toujours là.

Je continue de suivre les marques de Compostelle avec des coquilles présentes sur les panneaux en arrivant à Palaiseau, que je traverse déserte un dimanche matin, mais cela n’étonnera personne.

Je ressemble vraiment à une tortue avec mon sac sur le dos. Mon profil est très rigolo je trouve. J’ai croisé la route de quelques volatiles en forêt et y compris ceux avec des gros moteurs assez bruyants d’ailleurs puisque je pense être au sud d’Orly et donc les décollages sont assez fréquents.

Après un déjeuner en forêt, assez succinct partagé avec un groupe de randonneurs qui s’arrêtait là, j’arrive dans la vallée de l’Orge en direction de Longpont ma destination du jour qui va longer la ville de Saint-Michel-sur-Orge où j’ai passé les premières années de mon enfance, assez étonnant de m’y retrouver. À Longpont. On repère très vite l’église qui est superbe en plein soleil au moment où j’arrive. je vais résider à la maison paroissiale qui est attenante à celle-ci. Le confort est plus sommaire qu’à Vauhallan mais l’essentiel c’est de pouvoir y dîner et dormir.

J’ai profité du soleil pour récupérer de l’effort du jour. J’ai marché un peu vite pour ces 20 km je pense qu’il va falloir ralentir si je veux durer et en plus j’ai pris un coup de soleil sur le front. Après une bonne douche, une petite lessive et un repas préparé avec soin, une bonne nuit de récupération me permettent de reprendre le chemin ce matin à destination de St-Sulpice de Favières, où m’attend également une maison paroissiale.