Pfffff … Semaine 4 je n’en reviens pas, les 21 jours qui viennent de passer m’ont semblé très courts finalement. 407km parcourus ce soir, pas encore le temps d’un bilan mais un chiffre qui m’étonne !!

Ce matin au départ de chez Patrice et Sylvaine, je me mets dans les pas de Hervé Pauchon, passé ici même il y a un an, c’est lui qui m’a inspiré pour faire le chemin en une traite. Je vous renvois à l’écoute du podcast N*17 de l’an passé (https://podcasts.apple.com/fr/podcast/la-balado-de-pauchon/id1611769231?i=1000556488123). Leur accueil a été super, un dîner excellent avec asperges du potager et une bonne nuit de récupération.

Ceci dit mon visage est inquiet car la météo s’annonce inamicale : pluie… pluie… et … pluie. De 9h à 12h je ne quitterai pas les gouttes d’eau. Le jardin de Patrice va être bien arrosé. Le ciel plombé ne laisse pas une place au soleil.

Je décide de m’arrêter au bout de 10km, sur les 26km prévus, dans la grande allée de la forêt au sud de Chatellerault, à l’abri des sapins, profitant d’une accalmie. Au menu : sandwich jambon emmental … et surprise un flan qui s’est glissé dans le panier. J’abrège assez vite cette pause car la pluie a cessé, il faut en profiter pour avancer.

Du coup avec peu de lumière je fais quelques photos botaniques de nouvelles fleurs inconnues pour moi. Quelques bornes d’orientation dans la forêt ont une tête bien sympa et vont alimenter la collection.

A Repousson les ondées reprennent de plus belle, je passe mon temps à sortir la cape de son sac pour l’enfiler, puis la ranger sinon c’est trop chaud, et je recommence… hâte que l’étape arrive à son terme.

Au bout de 6h de marche, 7h20 depuis le départ, j’ai rejoins Dissay, et nouvelle averse copieuse cette fois ci. Cape, recherche d’un abri, ce sera le porche de l’église. Enfin je suis au centre de la ville, et là je suis ébahi par ce magnifique château, qui offre tout le confort. Bon ce ne sera pas mon logis du jour, je vais aller à la halte Jacquaire, prévu pour 8 personnes mais je suis seul ce soir. Un camion à pizza est installé sous les fenêtres de la halte, des fois le bonheur est très simple … donc ce soir une catalane, et au lit après avoir fini ces quelques lignes. Demain ce sera plus calme …

Et recommandation musicale du soir « Mr Bojangles » Nina Simone

Départ sous un soleil radieux à 9h00, la pluie est prévue en milieu de journée et j’ai 20km à tirer, avec de la chance ce sera ok.

A l’entrée du Dangé Saint Romain un panneau d’orientation, que je vous partage ci dessous, me fait sourire car je le lis comme un parcours de vie « ordinaire » : avec l’âge il faut revoir l’état des structures : pieds (podologue), squelette (osteo), voire faire une réfection/couleur (carrosserie/peinture), et au final c’est le foyer puis l’ehpad : mais qui a fait ce panneau avec autant de logique !! Un gars avec de l’humour … 😂😂

Je croise un champ de panneaux solaires immenses, on ne s’en rend pas bien compte sur la photo, sous un ciel toujours favorable et des nuages qui courent plus vite que je ne marche … ça m’inquiète 🌦️. Encore une fois je ne me lasse pas des contrastes de couleurs avec le ciel bleu, les nuages blanc / gris et les cultures vertes ou jaunes : c’est juste magique surtout si en plus les blés verts ondulent dans le vent, difficile à restituer en photo.

Au détour d’un chemin cette croix avec Jésus sert à déposer des cailloux, je me doute que ce sont des pèlerins mais il y a un lieu ailleurs plus important je crois pour le faire. Mon petit caillou de couilly est avec moi dans une poche du sac, ce sera pour plus tard. Les alouettes sont de plus en plus nombreuses au dessus des champs de blé jeune à préparer leur nid en volant à la verticale de celui ci et appellant à constituer un couple. Le panneau de la rue bouteille me fait penser que sans doute un local l’a pris au mot et, épris de ces bouteilles a bousculé de fait le second panneau désignant les vaches : il faut se méfier du nom des rues ! Là dessus un mono moteur turbo propulsé me passe au ras de la tête, juste le temps de la photo. Un embraer ?? Pour les formations des pilotes ?? Un peu plus tard je verrai un rafale en fin de marche, et une biche … c’est plus cool.

En arrivant en haut du chemin de la première photo ci dessous je passe sur un autre versant, en descente tranquille vers un petit ruisseau où je vais m’arrêter déjeuner. Là j’y retrouve Florence qui avait quitté le gîte d’hier sous des trombes d’eau, toujours à l’aise avec ses sandales … je ne sais pas comment elle fait mais l’essentiel réside dans son confort personnel. Elle repart avant moi, nous sommes un peu en décalé. D’ailleurs ce matin j’ai recroisé à Dangé le couple de hollandais qui l’avant veille était arrivé dans le même gîte, mais plus tard donc nous n’avions pas eu le loisir de discuter, et qui m’avait rattrapé hier après midi avant Sainte Maure, dans la plaine sous la pluie. Nous avons pris un café ensemble, ils sont partis d’Orléans, passeront deux jours à Poitiers, je passerai de nouveau devant Raïssa et Joris. Les marcheurs se font plus nombreux, d’ailleurs les hôtes du soir me le confirment, ça arrive … et pour info en 2022 10370 marcheurs sont venus de France vers St Jacques, dont 161 au départ de Paris (source Bureau des Pèlerins de la Cathédrale de Santiago).

J’atteins le dernier village avant Antran, Ingrandes, son monument aux morts, son église et ses fleurs. Je traverse la Vienne, bien paisible sous ces beaux nuages, mais je me doute que cela ne va pas continuer. Et quelques minutes plus tard j’ai juste le temps d’enfiler la cape pour me protéger d’une pluie forte qui se transforme en grêle. Je ressemble à un escargot sans antennes !! Et enfin la croix verte marque ma destination dans la rue du même nom .. rue de La Croix verte.

Le soleil est déjà là à nouveau, cerisier et lilas en fleurs, l’accueil au 19 est bien le bon, signes distinctifs reconnaissables ! 20km, 4h50 … j’ai pris le temps, et la pluie par la même occasion. Demain ce sera une autre histoire… 26km, et la météo annonce 100% de pluie : il faudra écouter de la musique pour relever le moral, on verra bien.

Alors petit souci hier soir avec le blog. L’appli Jetpack est celle qui remplace wordpress mais toutes les fonctions ne sont pas comprises encore. Et au moment de publier le post … blocage !! Ensuite impossible de la faire fonctionner donc, suppression de l’appli, et perte du brouillon … j’ai recommencé le billet ce matin et même topo. Donc ce midi retour dans WordPress et un pressentiment m’a fait vérifier l’occupation du stockage : j’étais à la limite. Avec 15 à 20 photos par billet, de 2Mo chacune environ, j’ai vite comblé ce qui me restait. Aux graves maux il faut mettre les moyens, je suis passé en mode payant et double le stockage, et je vais optimiser la taille des images. Voilà qui clos le sujet … jusqu’à compostelle j’espère.

Je ne fais pas la tête en sortant à cause de cela mais plutôt à la vue du ciel !! Hier soir le gîte était occupé par 2 autres marcheurs, Florence 71 ans orthophoniste à la retraite, Éric 62 ans retraité aussi. Florence a déjà 2 camino a son actif , Éric est novice comme moi et en plus il a un petit sac (mal au dos) et une espèce de cariole qu’il a bricolé, dont un axe de roue s’est dessoudé. Il a trouvé une petite entreprise de Sainte Maure qui lui solutionné cela par une soudure à l’arc. L’occasion d’échanger durant la soirée les expériences et sensations. Première nuit en mode «dortoir » mais la fatigue l’a emporté, et pas de ronfleurs sauvages. Ou alors nous avons été super polis !! 😂😂 Florence lève le camp à 8h suis des trombes d’eau, elle est en sandales et chaussettes … ça va être humide pour elle ! Eric suis 30mn plus tard dans les quasi mêmes conditions. Moi je m’entête sur le blog, sans succès et à 9h je suis dehors avec cette grimace ! D’ailleurs je note que le gîte est sis Rue Rabelais, même nom de rue que chez moi.

Ce qui me guette selon Raintoday n’est pas encourageant non plus. Les nuages à la sortie de la ville sont bien bas et noir, mais le vent souffle !!!

Je ne m’attarde pas il faut y aller, 20km aujourd’hui, 4h30 environ donc. Une paire de vieilles Citroën sont à la sortie de Sainte Maure, la 404 de Columbo … Un nouveau front nuageux se présente il va falloir viser entre les masses d’eau et jouer avec le vent. Petit rappel que Sainte Maure a une production de fromages de chèvres excellents !! Pour l’instant les tâches de ciel bleu et de nuages blancs qui courent se battent, je garde la cape … on ne sait jamais.

La matinée se passe super bien : soleil, pas de pluie, le vent souffle. Je croise des biquettes, un dolmen du neolithic qui devait de sépulture commune, des champs de blés bien verts qui ondulent fortement … et quelques madeleines « coquille » en guise d’en-cas.

Je croise les empreintes de Eric qui a du passer avant moi, les marques de roues de sa carriole sont bien visibles. Le temps offre des contrastes de couleur superbes et je ne me lasse pas de m’arrêter prendre des images des colza, des blés, des arbres sur ce fond de ciel bleu et blanc.

Je tombe rue du Réveillon, mon menu de noël sera composé d’un sandwich jambon-tomate-salade-oeuf dur-mayonnaise : si si ça tient dans le baguette !! Et c’est bon !! Après quoi je quitte Draché, repus et heureux, mais de Draché à drache il n’y a pas loin et cela ne va pas tarder à se vérifier.

Les nuages s’amoncellent, Raintoday confirme, juste le temps de passer la cap et c’est parti pour 30mn de douche suis un vent de toute bourrasque.

Après la pluie le beau temps : dicton confirmé !! Séchage en 15mn, vent vitesse 4 sur le sélecteur … du coup je traverse la Creuse, entre dans la Vienne, et là un irréductible me dit « Bretagne » … un peu paumé quoi !

Au détour d’un panneau indicateur je découvre que le stick de protection des lèvres a pu être fabriqué à quelques hectomètres de là … le hasard … La destination finale se profile, et juste avant je suis interpellé par ce monument avec une croix métallique et le christ encadré de deux poteaux électriques bien menaçants, une image très décalée. Bon enfin posé dans le gîte, bonne distance, bon rythme aussi. Celui offre tout le confort, une fois la douche et la lessive faites, j’ai redécouvert les jours du flipper, un d’époque années 80-85, avec des bumpers et pas trop d’électronique, super !!

Petit agacement ce matin car l’appli jetpak de rédaction de mon blog s’est bloquée hier soir, impossible d’envoyer ma rédaction du soir. Et ensuite appli coincée. Ce matin je désinstalle et recommence mais bien sur le brouillon est perdu … donc je rédige de tête à nouveau, en espérant que cela fonctionne cette fois ci.

Petit agacement ce matin car l’appli jetpak de rédaction de mon blog s’est bloquée hier soir, impossible d’envoyer ma rédaction du soir. Et ensuite appli coincée. Ce matin je désinstalle et recommence mais bien sur le brouillon est perdu … donc je rédige de tête à nouveau, en espérant que cela fonctionne cette fois ci.

La matinée a commencé par la découverte de l’éolienne de Bollée, ingénieur français, à la sortie de Sorigny. On dirait un bout de réacteur monté sur un mât. Construites à 350 exemplaires il en resterait une centaine et servent à remonter l’eau des puits.

Je pars sous un soleil très voilé que je ne reverrai pas de la journée. Il fait doux mais il a plu toute la nuit, donc les chemins vont être mouillés. Et ils le sont d’autant plus que les herbes ont beaucoup poussé rendant la marche un peu hésitante parfois mais bon … pas pressé.

Le chemin sur cette portion d’étape est célébré pour marquer Compostelle avec des panneaux pédagogiques expliquant l’histoire du chemin, à lire c’est intéressant.

Je fais une pause déjeuner dans les sous bois bien au calme. Au départ de l’apres midi je fais la bise à un grand chêne qui me demande de vous la transmettre aussi, c’est chose faite. Puis dans la foulée petit entraînement au maniement du bâton … c’est pas un succès j’ai le temps de m’entraîner ! Et juste après un sanglier traverse le chemin à 50m devant moi il a bien du se moquer de ma tête en me voyant faire le gugusse 😂

Le ciel est toujours aussi bas l’après midi cela ne présage rien de bon. Je croise la ligne tgv, un train passe, un bruit d’enfer ! Ça change en sortant de la quiétude des champs et des bois.

J’arrive sur Sainte Catherine de Fierbois, seul village sur l’étape, toujours des panneaux pour compostelle et aussi des grenouilles ! Elles se préparent aussi au printemps et cela coasse de plus belle de chaque coté.

Je sors du village non pas en courant à cause du chien, mais je commence à voir de plus en plus de nuages et quelques gouttes. Raintoday m’indique que la douche c’est pour bientôt, mais j’espère celle d’une salle de bain plutôt que du ciel ! Les nuages me contournent un peu grâce au vent de OUEST-SUD OUEST.

Enfin Sainte Maure de Touraine est en vue, je repère un gîte potentiel avec tout le confort sur le palier … mais ce n’est pas le mien 😁. Finalement l’étape de 22km est couverte dans le temps moyen, toujours en forme donc. Demain, donc ce matin, sera une autre histoire car il pleut et le vent de SO se renforce.

Reprise ce matin, lundi de Pâques, avec un jeu de mot d’enfer … et une petite étape de 17km. Après ces deux jours de retrouvailles avec Véronique dans un Tours un peu désert dimanche matin, et de récupération, j’ai fait une petite cure de remise en forme. Mais raisonnablement. Véronique m’a déposé au point de départ prévu pour cette 18eme journée vers Sorigny.

Je suis reparti motivé toujours, en me méfiant des gallinacés supposés errant. Tout de suite je rencontre un panneau indicateur qui me confirme la direction tout comme la girouette un peu après. J’ai trouvé au fond d’une poche latérale de mon sac mon chocolat de Pâques (merci ma chérie !!) et j’ai hâte de mardi de pâques, mercredi de pâques, jeudi de pâques … hummmm

Jamais vu autant d’indicateurs pour la direction de Saint Jacques de Compostelle durant toute une journée : du coup en voici une collection que je vous partage.

Arrêt déjeuner vers Montbazon au bord d’un petit lac privatif … quelle joie ce sandwich jambon fromage avec une poire et une banane ! … j’avais oublié 😜.

En parallèle je continue la collection botanique sur le thème « floral » et les spécimens colorés ne manquent vraiment pas maintenant que le printemps est bien avancé.

Voilà une petite journée de reprise qui se termine donc après 17km en 4h, une distance raisonnable à un rythme habituel finalement. Arrivée à Sorigny marquée par une ancienne plaque Michelin … il en reste encore quelques unes. Les pieds sont en forme et pas de souci à mentionner c’est vraiment l’essentiel sur ce parcours : soigner les panards !! Et ce sera le pied ainsi !! Demain journée plus longue avec 22km vers Sainte Maure de Touraine, météo maussade mais sans pluie en théorie et 16 degrés tout de même.

Ce matin c’est le début du week end de Pâques, pause de 48h sur le chemin, on se retrouve du côté de Tours avec Véronique. Elle devrait me prendre entre St Règle et Tours. Je pars ce matin donc sous un soleil déjà chaud à 9h, et un ciel bien bleu. Je vais marcher un bon rythme 3h environ je pense. Finalement retour par les bois sur les conseils de Suzanne (et pas Eliane comme je n’ai cessé de l’appeler ☺️) que je laisse avec Jacques (et non Jean pour je ne sais quelle raison non plus, n’est-ce pas Jean ?😉), merci de votre accueil chaleureux. Direction les bords de Loire à nouveau.

Je suis rapidement à Amboise, un coq un peu affolé tente de passer une grille … c’est chaud pour lui !! Confirmation je suis toujours sur la route de Compostelle tout va bien. Je vous laisse méditer la phrase de Léonard de Vinci, qui bénéficie d’une exposition permanente dans cette ville : « les détails font la perfection mais la perfection n’est pas un détail » … on ramasse les copies dans deux heures 🤓. On voit pas mal de structures troglodyte dans les parois de pierre, encore utilisées.

Bords de Loire de Amboise jusqu’à ma destination, c’est calme malgré un nombre de vélos croissant. Je capte le sourire démesuré d’un silure antique qui a dû être pêché il y a quelques années : une belle bête !!

Finalement ce fut une matinée de 2h50 pour un peu moins de 13km, nous nous rejoignons à Lussault sur Loire, direction Tours pour une détente idéale avec ce temps superbe. Demain pause sur le chemin, peut être un petit article de retour d’expérience après deux semaines : sensations, physique, matériel, organisation. De toute façon lundi matin départ de Sorigny, au sud de la ville. Bon week-end de Pâques à tous.

Et oui aujourd’hui dernier jour de randonnée partagé avec Sébastien. Il prend le train ce soir à Amboise, départ un peu plus tôt, 8h30, nous avons 22km jusqu’à St Règle et lui 3 ou 4 de plus pour atteindre la gare vers 15h30 ou 16h.

Nous laissons derrière nous Eliane et Elios (son petit chien qui ne parlait pas grec contrairement à ce que pourrait laisser croire son petit nom …), dans une météo plutôt brumeuse. Ceci dit il a bien plu la nuit précédente … La banane au coin des lèvres nous sommes au top de la forme, les cloques au pied de Seb se font discrètes. J’oublie mon tour du cou chez Eliane, et oui je ne l’ai pas sur la photo, demi-tour pour moi au bout de 400m … ca va impact limité.

Les marronniers sont déjà bien feuillus, sans doute les premiers arbres à l’être autant en ces premiers jours d’avril. La Loire est paisible et silencieuse dans cette lumière cotonneuse du matin.

Nous nous éloignons des bords de Loire pour remonter vers des coteaux viticoles, en passant par des bois, nous retrouvons les odeurs de feuilles, et les pieds mouillés dans les chemins.

Petite série de photos insolites comme j’aime bien : la route du paradis … ah super !! Une impasse vers compostelle ? Non sûrement pas. Sébastien boit-il trop en marchant ?? Sans doute … Non je ne suis pas en retraite mais en dispense d’activité 😄😄.

Avec la photo botanique du jour j’ai une petite collection de calvaires croisés au long de la journée. Le premier est un jésus un peu « baccus » puisque associé aux grappes de raisin à proximité des vignes.

Nous nous sommes arrêtés après Mosnes pour la pause déjeuner, rapidement, pour assurer un temps suffisant avant d’arriver vers Amboise, et en prenant un chemin plus direct.

Attention maintenant : je vous soumets ici la photo du jour en espérant de votre part aucune confusion si jamais vous aviez une lecture « erronée » du texte du nom de la maison ci dessous. Et je vous renvois le cas échéant à la lecture de la page web conseillée avec l’image. 🫣

Juste après 13h les nuages se déchirent et laissent passer soleil et ciel bleu enfin, il fait plus chaud déjà.

14h : nous sommes à la séparation de nos chemins, l’un vers Amboise et la gare, l’autre St Règle et la prochaine étape. Seb s’attaque à une séquence bricolage en resserrant les boulons du panneau … nous comparons l’état de nos chaussures les siennes sont à jeter j’espère que les miennes tiendront jusqu’à Compostelle. Petite photo respective de l’un par l’autre et vice versa en s’éloignant, il m’a envoyé les siennes 😉 (magie de nos outils modernes).

Sébastien est bien arrivé à l’heure à la gare d’Amboise en témoigne cette photo il était même en avance !

De mon côté quelques kilomètres après je suis aussi arrivé au terme de l’étape de 21,4km, encore une bonne journée, chez Eliane et Jacques dans leur ravissant logis avec un accueil aux petits soins. Demain Tours, week end de Pâques, un petit break avec Véronique qui me rejoint. Mais tout de même 20km encore pour la retrouver …

Merci à toi Sébastien pour cette semaine, promis je me concentre davantage sur la pleine conscience !!

Ouch.…. déjà 14 jours de marche, deux semaines, et une passée en compagnie de Sébastien qui m’accompagne. En regardant la carte j’évalue mieux la dimension de ce trajet, 267km, et je ne suis pas mécontent. Au départ la petite photo traditionnelle nous voit bien sourire, même si le ciel est un peu chargé ce matin. Bientôt Pâques, au détour d’un pont en sortant de Blois nous dérangeons une cane qui couvait son oeuf, elle reviendra juste après notre passage.

Il y a sur cette voie le long de la Loire de très belles demeures et d’autres qui sont un peu en détresse faute d’occupation, dommage. Les coucous sont nombreux dans ces sous bois mais peu ouverts encore faute de soleil aujourd’hui.

Je continue ma collection de photos « insolites » avec la participation de Seb qui me déniche cette affiche assez originale en sortant de notre café matinal !! L’indicateur des crues historiques montre les 3 majeures dont celle de 1866 tout en haut : que d’eau cela a du faire !

Après un rythme toujours soutenu le matin, et 13km couverts, c’est la pause sandwich, au bord du Beuvron, petit affluent de la Loire qui s’y jette juste avant d’arriver à Chaumont. Le poulet curry salade est accompagné d’un paris brest et d’une tartelette aux pommes excellents !! Les calories consommées valent une petite friandise … compter 2000 kilo calories par jour pour 20km, soit un petit gâteau ☺️.

On n’échappe pas aux blagues potaches des garçons bien sur … avant de finir notre parcours avec 2h d’avance sur l’horaire de notre hôte Eliane ce soir. Du coup le café de la gare de Onzain-Chaumont nous a accueilli comme seuls clients pendant 1h45 autour d’une bière salvatrice, nos trombines ravies en témoignent !

Pour cette dernière soirée avec Sébastien nous optons pour une petite sortie resto, en l’occurrence une pizzéria très sympa, l’Aïoli, où nous partageons la salle avec un couple d’américains de Dallas (Texas), venus visiter notre belle contrée et goûter ses vins. Retour enfin au logis sous une pluie fine mais dense, la première de ces genre depuis Paris. Bilan 20km toujours en 5h, demain objectif presque identique pour que Seb puisse attraper son train vers Austerlitz.

Alors pour commencer ce billet une petite explication technique. Hier lors d’une découverte de sentier par Sébastien, un peu aventurier, nous avons suivi le sentier du pingouin. Cela s’est fini en un demi tour en bonne et due forme. Et donc je dénomme désormais en pingouinade toute initiative hasardeuse de ce type. Et pour être franc nous avons connu aujourd’hui une pingouinade, une oursade et une taupinade. Soit quelques errements plus ou moins longs sur la journée.

Celle-ci a commencé en quittant nos hôtes Jean et Marie-Ange qui ont été charmants jusqu’au bout puisque nous sommes partis avec le demi kougloff qui nous avait été préparé pour le petit déjeuner. A vrai dire ils le font pour tous les pèlerins et nous soupçonnons Jean de les attendre avec impatience… Le temps est encore au beau avec une petite gelée matinale plus marquée qu’hier. La Loire est aussi lisse qu’une toile cirée à cette heure, nous n’entendons que quelques oiseaux, l’environnement est d’un calme absolu.

Puis nous rejoignons St Dyé sur Loire, ravitaillement en sandwiches jambon beurre fromage salade (que de beaux produits !), et petit café à emporter que nous buvons paisiblement sur la parapet en contemplant les oiseaux et l’eau qui coule.

Nous reprenons notre marche lorsqu’une poule faisane jaillit devant nous apeurée d’être surprise près de son nid sans doute.

Et puis survient une pingouinade, donc un chemin sans débouché, mais qui nous mène au lieu que nous choisissons pour déjeuner et prendre un petit repos mérité après 10km entre 9h et 12h.

La marche offre un temps lent qui permet de regarder et prendre des photos de fleurs et autres végétaux ou objets sur le chemin que nous ne verrions pas autrement.

Et de nouveau Sébastien a l’intuition d’un chemin « sympa » à suivre : une oursade ouais en fait !!

Et retour quelques minutes plus tard …

Et peu de temps aprés on remets cela avec une taupinade : là pas de chemin pratiquement et on s’aventure dans le sous bois où rodent des animaux sauvages qui mangent des pigeons ( des chats ?)

Nous arrivons enfin sur Blois, de belles demeures, ce château vendu pour 15M d’euros ! une broutille …

Et nous profitons de ces beaux rayons de soleil pour déguster une bonne bière bien fraîche avant d’atteindre notre destination chez Véronique et Dominique. Une bonne journée encore de 25 km et quelques, parcourus en presque 6h de marche effective.