Je vous dirai pourquoi cette étape cachait son jeu à la fin. En attenant départ ce matin de chez Anne et Alain, qui me re dépose à Coulombiers, 3km de chez eux pour le départ sur le chemin. Comme hier le soleil est présent, avec un ciel partiellement voilé, top à 9h07, accompagné de quelques gastéropodes : l’escargot se cachait derrière le volet, la limace est croisée tout de suite sur le chemin. Quant au rossignol c’est Alain qui me l’a fait entendre hier soir et fait remarqué qu’il était de retour de sa migration. Et ce matin j’ai pu en écouter un en marchant en effet.





Ciel immaculé au dessus des colzas, quelques fleurs et arbres sont mes sujets de photos car je trouve chaque paysage beau et différent. Je ne m’en lasse pas.





Après une pause café à Lusignan je franchit ce petit ruisseau, qui fera écho à ma recommandation musicale du jour, car elle m’a été soufflée par François Morel (France inter ce matin) lors de son édito, au moment où je passais sur le pont. Vous verrez le lien il y a de la sérendipité dans tout cela, le fruit du hasard heureux. L’église de Lusignan a plus de 1000 ans, débutée au XIeme siècle, majestueuse mais ancienne tout de même. Le marché couvert est en superbe état aussi.






A la sortie de Lusignan premier panneau indiquant la direction de Saintes, étape importante de dimanche prochain car je m’y arrêterai pour rejoindre « Papa » et « Maman » pour 2/3 jours à Royan. Je crois que « Maman » est impatiente, n’est ce pas maman ? 😉 Un peu plus loin je me suis fais rejoindre par Gisberg (Gilbert je crois en hollandais) qui est parti de Hollande pour Compostelle aussi mais à vélo. Il a tout le nécessaire pour camper, cuisiner, autonomie totale, mais un sacré bardât à trimbaler. Nous discutons et avançons 2-3 km ainsi puis nous posons nos sacs dans un chemin pour la pause déjeuner. Il m’offre un café et pain chocolat, je lui propose un demi éclair au chocolat en dessert !






Un compagnon de repas reste sur place quand nous partons, un magnifique scarabée bleu, en tout cas ce que crois être un scarabée. Encore des colzas … on ne devrait pas manquer d’huile l’hiver prochain, ou bien je n’y connais pas grand chose !!! Les chemins herbeux comme celui-ci juste coupés sont un plaisir pour la marche : de la moquette … mais cela ne dure pas non plus. Un agriculteur prépare sa terre, labours en cours, il s’arrête fait demi tour et descend discuter. Jean-Marie prépare du tournesol, et on se rend compte qu’il connaît Esther et Jean-Louis chez qui je me rend ce soir, ses voisins avec qui il a pris le café le matin même : rencontre extra !







Changement de département, au revoir la Vienne, bonjour les Deux Sèvres. Deux grandes lignes droites et enfin l’arrivée de cette étape qui donc comme je le disais a bien caché son jeu : finalement 27kms, à la moyenne de 4,5km/h, j’ai bien marché. C’est la seconde étape la plus longue. Et les pieds sont en super état, pas une ampoule, un durillon ou autre souci. Le rodage est ok, néanmoins on va revenir à des distances de 20 à 24km je pense.




Première recommandation musicale : Moustaki « il y avait un jardin » (1971 …). Tout est dit et c’est vraiment ce que je ressens à longueur de journée.
Ma seconde recommandation musicale est celle de Ahmad Jamal, « Poinciana » que j’adore écouter. C’est un équilibre total entre les 4 instruments, aucun ne prend la dominante des autres, et c’est une invitation à l’imagination me semble t il. Et Ahmad Jamal a quitté son piano définitivement hier, le 16 avril.







































































































































































































































































































