SkyFlex V nouveau vol

Voici une nouvelle vidéo en vol du SkyFlex V (oui c’est bien une version V et non 2000 : la version 2000 a un arceau de sécurité qui protège de l’hélice).

Cette vidéo a été faite au soleil couchant le mois dernier par un temps très calme, aucun vent, et donc j’ai pu le filmer d’un main avec un iphone (qualité correct) et voler de l’autre.

Merci à Max et Laurent pour leur maitrise de la voile, ils m’ont conseillé de mieux tendre la voilure et en effet celle ci ne faseye plus la tenue en vol est bien meilleur.

Quant au centrage il doit être définitivement plus avant que arrière au risque de voir le Skyflex marsouiner pas mal.

Voila donc cette vidéo, pour votre plaisir.

Couché de Soleil avec le SkyFlex V from pierre milcent on Vimeo.

Dernier vol de la journée au club AMC77 avec le SkyFlex V et un couché de soleil rougeoyant

SkyFlex V ou 2000

Un ami, Philippe, faisait du vide dans son atelier et m’a proposé de redonner vie à ce modèle sympathique, un SkyFlex de chez Robbe. Il me semble que c’est le SkyFlex V et non 2000 comme je l’ai nommé sur la vidéo. Le 2000 se différencie par une roue avant un peu plus en retrait sur la coque, une armature de protection autour de l’hélice et il était prévu pour être électrifié alors que le V est animé d’un moteur thermique au départ.

Pour ce SkyFlex V j’ai donc décidé de mettre une motorisation électrique, tellement abordable, plus légère et tr_ès fiable maintenant.

Le choix se porte sur un moteur Turnigy 3530/1700 kV, largement de quoi faire avec 350W de puissance, animé d’une hélice APC E 8×6 avec un contrôleur de 40A.

Le montage est rapide après percement de quatre trous correspondants à la croix de support du moteur. J’utilise les passage de durit déjà prévus pour glisser les 3 câbles de connexion vers le contrôleur à l’intérieur du fuselage. Le récepteur est un Corona 2,4 Ghz en 4 voies, il faut dire qu’il n’y a qu’un servo pour diriger le changement de portance de la voile. Celui ci est un Towerpro MG996R 10kg de 55g, largement de quoi faire et surtout avec des roulements métal et à moins de 10$ (7,6€) c’est suffisant pour cet usage.

La batterie, une lipo 3S de 2200 mA prend place à l’avant du fuselage sur une surface de mousse pour bloquer tout mouvement en vol.

Le centrage se trouve à environ 3 à 4 cm en avant de la potence de support du fuselage.

 

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Voici l’allure générale de cette aile de type Rogallo :

 

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La mise en vol est très facile par la forme du fuselage qui tient bien en main, une poussée initiale modérée suffit à la mise en vol qui s’accompagne du démarrage du moteur.

La montée et la descente sont contrôlées par la puissance moteur et la mise en lacet par la direction comme un deux axes. Attention à ne pas prendre de vitesse sinon le bord de fuite de la voilure tend à flutter, provoquant une perte totale de portance de l’aile. L’avion part en descente à environ 30°, il faut couper les gaz tout de suite pour ralentir si possible et arrêter le phénomène de flutter.

J’ai connu ceci quelques fois et si la vitesse parvient à décroitre on récupère sans difficulté en engageant un léger virage puis en remettant de la puissance progressivement. Par contre si ce n’est pas le cas, c’est au tapis direct. Sur terre molle ou dans de la végétation basse, l’avion résiste très bien.

Pour l’atterrissage prévoir la mise en ligne avec la “piste” et couper le moteur progressivement en laissant planer. Difficile de faire un arrondi sans profondeur donc il faut parfois ajuster un peu avec quelques coups d’hélice mais délicatement sinon cela marsouine.

 

Entoilage de la MaxiSwift

 

Après pose de la décoration il faut protéger la surface, lui donner un aspect lisse et brillant, donner de la rigidité.

C’est le propre du revêtement qui est choisi ici : un film de lamination à chaud.

Cela se pose avec un fer à entoiler, comme pour un oracover ou solarfilm.

La différence est que ce film est transparent, moins rétractable à la chaleur, mais avec une bonne capacité de collage. Je n’ai pas appliqué de couche 3M90 sur la peinture, je l’avais posée avant celle ci.

Cela me semble satisfaisant, il faudra voir le vieillissement avec le temps.

 

Voici le résultat sur une demi aile entoilée.

 

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Le film donne une rigidité à laquelle je ne m’attendais pas, tant mieux. Cela permet une bonne tenue de l’aileron qui est assez large et compense la souplesse de l’EPP parfois.

La température de chauffe idéale  se situe entre 110 et 125° je pense.

J’ai réalisé la charnière de l’aileron, qui est déjà solidaire de l’aile puisque pas complètement découpé, avec le film à l’intrados et l’extrados.

Demain  seconde demi aile et les dérives.

Décoration de la MaxiSwift

 

Avant de finaliser l’installation des éléments de motorisation, contrôle et vidéo sur l’aile, je réalise la déco.

J’ai choisi un motif bien visible et distinguant l’intra de l’extrados.

Deux couleurs bien criantes vert et orange. Mais au moins cela devrait permettre de mieux la retrouver en cas de nécessité.

Peinture extrados d’abord avec application du orange sur les parties exposées

 

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Les bandes de scotch enlevées voici ce que cela donne :

 

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Ensuite même opération de protection avec du scotch et papier journal et application du vert :

 

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Et enfin on attaque l’intrados, non plus avec ce motif  mais avec de larges bandes alternées orange et verte.

Voici l’application du orange pour commencer, avec protection des zones non peintes.

 

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En parallèle je réalise aussi la peinture des dérives.

Voici les dérives peintes à l’extrados et montées :

 

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Le look est pas mal. J’avais prévenu ne pas être un artiste, c’est pas très créatif, mais j’espère bien visible en vol !!

L’intrados est en cours de séchage.

Résultat final :

 

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Maxi Swift : montage des ailes et dérives amovibles

Voici la fixation des ailes et dérives amovibles terminée. On voit sur les photos ci dessous le principe des clés positionnée sur les ailes et les dérives qui viennent s’insérer dans les tubes du tronçon central pour les ailes, et des ailes pour les dérives.

La résistance en traction offerte par les aimants est très satisfaisante et doit permettre des vols en toute sécurité. Bien sur ce n’est pas une aile de vitesse comme la Zéphyr de Rite Wing.

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Prochaine étape, la décoration, simple pour l’intrados (des rayures larges pour une bonne visibilité) et un peu plus fantaisie sur l’extrados, mais je ne suis pas artiste vraiment donc je ferai de mon mieux.

MaxiSwift : dérives amovibles et logement pour l’électronique

Comme pour les ailes j’ai fait le choix de rendre amovibles les dérives. Tant  qu’à rendre la MaxiSwift plus facilement transportable autant aller au bout du raisonnement et ces dérives sont bien encombrantes.

Par ailleurs j’aimerai tester des dérives du type de la Zephyr de Rite Wing, pour comparer les rendements dans les deux configurations.

J’ai mis en œuvre de type de dérive sur une aile EPP pour la pente (Combaz EPP 2011), et j’en ai un très bon retour d’expérience lors de vols aux Pierres Pouquelées mi Juillet par 65km/h.

De plus j’ai monté un Wasabi avec ce système d’aimants (provenant de Supermagnete), et dans les mêmes conditions de vol les ailes ne bougent pas (aimants 12×6 3,9kg).

 

Pour les dérives j’utilise des aimants 10×5 à 2,6kg, un à l’avant et un à l’arrière et deux petits aimants sur la partie centrale.

Même technique que pour les ailes : pose d’un tube de 5cm de long à l’avant et l’arrière au saumon de l’aile. Collage d’un tube/longeron dans la dérive au droit de la position du tube.

Puis collage des aimants dans le saumon et repérage de la positon avec de la gouache de couleur.

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Emplacement des aimants reportés sur la dérive.

 

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Il ne reste qu’a positionner la dérive avec les clés et les tubes, et la serrer en place (aiguilles dans l’EPP) pour laisser coller les aimants en ayant pris soin de mettre du papier sulfurisé entre ceux ci pour ne pas coller les surfaces des aimants ou de la dérive sur l’aile juste autour.

 

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Bientôt photo de l’ensemble de l’aile démontée avec les dérives.

A ce stade le poids total avec dérives est de 570g.

MaxiSwift : préparation des ailes amovibles

La MaxiSwift fait 1m40 d’envergure, autant dire que c’est encombrant. La transporter facilement est un impératif, donc j’ai souhaité rendre amovibles les ailes du tronçon central, en insérant des clés d’ailes et des tubes de clés.

Voici ce que cela donne.

 

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Pour ceci il faut :

1. insérer les tubes de clés dans la partie centrale et continuer dans cet axe avec la clé, qui pénètre dans l’aile à partir de la section. J’ai fait ces percées avant de séparer les deux sections, avec des tubes alus et laitons au diamètre des tubes de clé et de la clé elle-même.

 

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2. Une fois les fourreaux réalisés pour les tubes et clés, penser à percer un autre passage pour le fil de connexion du servo qui devra être branché à chaque montage.

On peut alors séparer le demi tronçon central d’aile. La découpe est effectuée à 10cm du centre sur le bord de fuite. La découpe est perpendiculaire au bord de fuite.

 

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3. Collages des clés d’aile et des tubes de clé à la colle polyuréthane.

 

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4. Système d’attache des ailes au tronçon central : j’ai retenu les aimants pour assurer le maintien des ailes. 3 aimants : au bord d’attaque, au centre, au bord de fuite.

Les aimants font 10 ou 12mm de diamètre et 5 ou 6 mm d’épaisseur. La traction requise pour les séparer est de 2,6kg ou 1,6kg.

 

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Préparer les logements des aimants, puis les coller à la colle époxy spécial prévu pour ceux ci. Au préalable penser à dépolir les surfaces de collage des aimants pour une meilleure adhérence. Pour un bon alignement poser les aimants de l’autre partie dessus en insérant un morceau de papier sulfurisé pour ne pas les coller l’un à l’autre.

 

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5. Repérage des logements des aimants sur la face opposée du tronçon : on applique une couleur sur les aimants et on presse fortement après avoir mis en place les clés.

 

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6. Après séchage des aimants dans la demie aile préparer les logements des autres aimants dans le tronçon central puis réajuster les deux parties grâce aux clés. Après avoir vérifié l’ajustage parfait des bords à sec, poser la colle époxy dans les logements et bloquer les deux parties en position finale. Penser à insérer un film alimentaire entre les parties pour ne pas les coller.

 

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Et voilà le résultat final 

MS Composite Maxi Swift : FPV “ready”

Mes essais de vol du HK UAV 168 concluant m’ont fait prendre conscience des impératifs du vol en FPV (avec caméra embarquée et retransmission vidéo). Le HK UAV 168 est assez lourd mais suffisamment motorisé, il nécessite une piste pour décoller et atterrir. La maniabilité est bonne mais sans plus, et la forme large du fuselage peut provoquer des attitudes risquées en virage.

Or le FPV nécessite une grande agilité de vol, sécurité des attitudes, et une mise en œuvre simple, que ce soit pour décoller par un lancé main, ou atterrir un peu partout.

Les ailes delta en EPP répondent bien à ces critères et  il suffit de regarder quelques vidéo sur Youtube de Trappy et l’équipe TeamBlackSheep  pour s’en rendre compte.

 

 

Je n’ai pas la prétention de voler dans les mêmes conditions mais c’est ce vers quoi je veux tendre.

Donc j’ai opté pour une aile. Deux modèles adéquates sont disponibles ; la Zephyr de RiteWing RC ou bien la MS Composite MaxiSwift.

La zephyr est dispo en Australie, trop loin pour moi, la MaxiSwift est distribuée par FlashRc en France.

J’ai opté pour une version neutre, sans déco afin de pouvoir y appliquer mes propres dessins, plus simples.

L’équipement retenu pour ce modèle est le suivant. Il sera validé (ou pas) lors des premiers vols.

 

Moteur HobbyKing  TR35-30A 1700kV (un peu fort pour ce modèle sans doute comme valeur). Il génère 340W théoriques.

 

 

Hélice Cam Folding Prop Graupner 9X6

 

 

Support d’hélice  MP Jet avec Cone (il sera sans doute optionnel pour gagner en poids)

 

 

Contrôleur Turnigy 40A.

 

 

2 servos Hitec 82MG et accus 3S en 2200mA ou 3000 mA selon les besoins et le Centre de Gravité que je trouverai.

L’équipement FPV sera le même que celui du HK UAV 168 que je ré installerai.

Dans les billets suivants je montrerai les étapes de montage et les options retenues car je veux la rendre démontable.

Sécurité de stockage des accus Lipo

Après avoir lu l’article sur Jivaro Model de Laurent Berlivet concernant le stockage en toute  sécurité des accus lipos j’ai décidé de suivre ses recommandations.

Je me suis procuré sur ebay une boite de stockage de munitions auprès d’un magasin des surplus militaires (12€) et voici le résultat après transformation.

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J’ai utilisé des plaques en coroplast pour coller les baguettes de soutien des planches, et du liège en 2mm   pour isoler les parois métalliques et le fond, histoire de ne pas avoir un court circuit dans la boite, Il faut aussi penser à isoler le fond du couvercle.

Tout est collé à la néoprène en gel, une application sur chaque face et quelques minutes de prise, ca colle très bien.

Voici le résultat en images. La boite est pratique pour le transport, le stockage et on garde ainsi l’esprit tranquille en ayant ces accus chez soi.

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Ici des lipos 1S 240 mA à 3S de 5000 mA.

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Préparation CAP 2011

Les préparatifs pour les quelques jours du CAP 2011 avancent. Ce soir finalisation de la Combaz 11. C’est toujours la même depuis 2008 mais elle en est à sa quatrième livrée.

Aprés le scotch armé simple, puis les peintures psychédéliques orange et verte, l’entoilage avec des pois gris sur fond vert, voici un intrados en oracover quadrillage bleu et blanc, et l’extrados en orastick blanc.

Les dérives ont adopté une forme géométrique projetée en arrière du bord de fuite, du même type que la Zéphyr, de Ritewing : les adversaires n’ont qu’à bien se tenir.

Combaz ‘11 en images

 

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