Première nuit en chemin

Hier première nuit sur le chemin, à Montbonnet avec 9 autres marcheurs Thierry, Gladis, Vincent, Christine, Rosalie, Clara, Marylène, Isabelle, Amélie, … dans le gîte de Fanny et Medhi. Une fois les instructions de vie commune partagées direction la douche puis la lessive. Le dîner fut excellent, potage de butternut puis une lasagne végétarienne et bien «  consistante », accompagnée d’un dessert crémeux et délicieux.

La nuit fut utile pour récupérer, bouchons d’oreilles obligatoires on ne sait plus qui ronfle ou pas. Amélie, 21 ans, la benjamine, était arrivée au gîte vers 20h comme une plume en toute discrétion mais avec un sac de 22kg !!!😱😱. Chacun y est allé de ses conseils pour l’alléger et au final elle a gagné 7kg tout de même de divers objets que Medhi lui gardera quelques jours avant qu’elle ne repasse en bus pour aller à la gare du Puy. Ce qui est étonnant c’est la candeur mêlée d’ignorance avec laquelle elle est partie sur ce chemin, alors que tous nous avons préparé plus ou moins. Enfin cela ira mieux pour elle ce jour.

Le départ se fait sous un beau soleil mais un froid piquant !!

Tout de suite le ton est donné, ça va grimper puis redescendre.

Les genoux ont «  aimé »

Les pâturages sont présents partout, ciel bleu et givre sont bien là, et une alouette fait son cirque.

Allouette gentille allouette …

La montée vers 1200m est en face de nous à travers un bois puis ce sera la descente. Chacun marche à sa vitesse et de petits groupes se font et se défont au rythme des uns et des autres.

Bientôt Dallas, in Haute Loire …😂. Amélie marche en tête avec son grand bâton malgré son sac et la journée d’hier qui a du être terrible pour elle.

On arrive a Le Chier … attention j’entends déjà les blagues à ce sujet … ça ne se prononce pas comme ça s’écrit : il faut prononcer le « r » comme s’il y avait un « e » après … Les bâtisses de la région sont magnifiques, imposantes !

On peut ensuite commencer la descente vers Saint Privat en suivant un petit cours d’eau et découvrant le flore locale. Heureusement que c’est sec car sinon glissade assurée.

Saint Privat semble endormie entre deux vallées, même le chat ne s’en fait pas. Un petit tour par la chapelle dominante sur les hauteurs et nous descendons chercher une pause café.

A côté du charcutier meilleur ouvrier de France nous posons nos sacs à « la petite pause », bien nommée n’est ce pas ? On y a été rejoint par une paire de marcheuses britanniques du Sussex, ainsi qu’un américain en provenance de l’Utah qui tirait une roulotte avec sa valise dessus. Il a eu des incidents techniques sur son axe de roues et cherchait un mécano de service.

Après un bon café et une crêpe pour certains (non non pas moi !) la troupe est partie en ordre dispersé je me suis joint à l’Américain et Amélie qui se sont lancés dans une conversation sérieuse sur le changement du monde …peu après je les ai laissé continuer sur la route pour prendre seul le chemin normal vers Monistrol, ils sont sur la première photo en bas sur la route.

Le chemin valait vraiment le coup avec un soleil magnifique dans des paysages variés de sentiers pentus.

L’atelier d’artistes à l’entrée de la descente de Rochegude, épreuve du jour, était en pause, faute de croquettes pour le chat !!

Je retrouve ensuite Thierry, Clara et Rosalie au pied de la chapelle du hameau où nous avons profité du lieu pour une halte déjeuner bien sympathique.

Ensuite on s’est attaqué dans la bonne humeur au toboggan de la Rochegude comme nous la décrit Medhi, et j’avoue qu’on a bien rigolé en papotant tous les quatre sur cette portion jusqu’à Monistrol.

La dernière portion de route nous conduit au village en passant devant une superbe demeure qui en passant s’avère être celle d’une personne que les filles avaient croisée le matin, du coup un échange s’est installé avec le propriétaire de cette superbe maison. C’est ainsi que nous rentrons dans Monistrol d’Allier avec sa centrale hydro électrique et son pont Eiffel non suspendu.

Une magnifique seconde journée, très différente de celles de 2023 où je marchais seul quasiment tout le temps, sauf la semaine avec Seb. Et finalement même si nous ne sommes pas en groupe tout le temps, se retrouver quelques instants, échanger et partager et rigoler sont un support qui pousse à continuer plus facilement.

La recommandation musicale du jour