Ce matin réveil à 6h …. J’ai réfléchis depuis hier soir … ou plutôt je ne dormais plus. J’ai donc opté pour la messe à 7h. Une bonne cinquantaine de pèlerins et marcheurs, accompagnés de quelques pratiquants locaux ont assisté à la messe célébrée par Monseigneur Yves Baumgarten, évêque du diocèse du Puy et donc de sa cathédrale. Cérémonie sobre et rapide, l’évêque a prononcé quelques mots pour ceux partants sur le chemin après avoir donné la bénédiction à ceux là souhaitant. Ensuite ce fut l’ouverture des portes de la cathédrale. Car celle ci est construite sur rocher, or d’habitude les portes font face au coeur, à son opposé. Dans le cas présent cette face opposée au cœur donne sur le vide du rocher … il y a sur ce mur opposé l’orgue au niveau du sol et non en hauteur.






Hier soir je suis passé devant ces portes qui étaient fermées.

Cette ouverture des portes pour le départ est très symbolique car c’est comme une mise en route en effet des marcheurs en descendant cet escalier qui se prolonge par la rue filant vers le bas de la ville.

Pour moi le départ ce sera un peu plus tard car il est l’heure du petit déjeuner. Les premiers pèlerins partent bille en tête sitôt la messe finie, le départ du chemin est à l’angle de mon gîte. J’y retrouve Isabelle qui était au gîte ainsi que Brigitte. Isabelle démarre le chemin de Stevenson, sacré challenge car ça grimpe davantage et il fera peut être plus frisquet. Bon courage à toi Isabelle.


Je lève le camp vers 9h30 sac fermé et complet. L’étape vers Montbonnet fera 15km environ. J’ai prévu des étapes courtes pour la première semaine, expérience de 2023 : ne pas forcer le physique et se roder tranquillement.




Le temps a été doux le matin et plutôt frais l’après midi car le vent du nord s’est levé. Du coup le ciel était bien chargé et parfois un peu de bleu perçait. Les cimes enneigées du Mont Mézenc dans mon dos en marchant rappellent qu’il a neigé il y a peu de temps, et même au gîte ce soir.




Les bâtisses ne sont pas construites en briques rouges ici, c’est du gros caillou. Moins de fleurs que dans la Beauce l’an passé où il y avait du colza à foison, ici ce sont surtout des paturages, beaucoup de verdure.




La pause de midi arrive avec plaisir, un pique nique simple préparé par le gîte ce matin, ça requinque. Mais le froid me pousse dans le café le plus près et j’ai trouvé mon bonheur. Un vrai café de village à l’ancienne où on parle de Patrick Hernandez et de son tube « born to be alive », puis de « oh oh oh joli poupée » de Bernard Menez … étonnant, mais du vécu !! Surtout quand l’un des trois protagonistes parle de l’antépénultième à propos du dernier pastis avant de partir… qui donc ne sera pas le dernier …😱😱😱

Après un bon double café et une heure de plaisir à les écouter et me réchauffer, je repars pour les derniers 7km. je croise une paire de copines vaches, un rapace en pleine prise d’ascendance et toujours ce ciel bas et encombré… je me suis un peu plus couvert.






Les chemins sont praticables dans l’ensemble mais il reste quelques traces de précipitations importantes qui obligent à zigzaguer un peu.






Montbonnet approche, une petite chapelle de Saint Roch est ouverte à une visite rapide, puis un accueil moins sacré est proposé mais pas moins utile … et enfin c’est la destination finale du jour. Le gîte est accueillant, Medhi nous prodigue les règles du lieu, direction la douche et la lessive. Puis repos et rédaction de ces quelques lignes.








Pas de sieste après ces petites tâches, voici une étape de prise de contact qui s’est bien passée, un bon dénivelé au final pour arriver à 1100m. Demain même exercice vers Monistrol d’Allier.
La recommandation musicale du jour.
Magnifique parcours, la rencontre avec les populations locales meu fait du bien, attention aux descentes dans les cafés ruraux, écouter ne veut pas dire partager eh…
Bises et à demain
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